F1: Vettel gagne au Japon mais n’est pas encore champion du monde
L’Allemand Sebastian Vettel (Red Bull-Renault), triple champion du monde en titre, a remporté le Grand Prix du Japon dimanche sur le circuit de Suzuka, devant l’autre Red Bull de son coéquipier Mark Webber et la Lotus-Renault du Français Romain Grosjean.
Malgré cette victoire, Vettel n’est pas encore champion du monde car son principal rival, Fernando Alonso (Ferrari), a réussi à terminer 4e. Vettel consolide sa première place au championnat pilotes avec 90 points d’avance sur Alonso, à quatre manches de la fin de saison.
« J’ai pris un départ horrible et je suis bien revenu ensuite. J’ai essayé de contrôler les écarts, de faire durer mes pneus plus longtemps que Romain et Mark au premier relais, pour prendre un petit avantage et pouvoir les mettre sous pression en fin de course. Ma stratégie a parfaitement fonctionné », a résumé Vettel après sa 35e victoire en F1.
Ca fait déjà neuf victoires cette saison, en 15 manches, et cinq d’affilée depuis le GP de Belgique, fin août. L’Allemand de 26 ans est plus que jamais lancé vers une 4e couronne consécutive qu’il pourra coiffer au prochain GP, le 27 octobre en Inde, à condition de conserver 75 points d’avance sur Alonso après cette course dans la banlieue de Delhi.
Vettel a réussi une course parfaite, comme souvent, et a bien profité d’une stratégie à deux arrêts pour changer de pneus, alors que son coéquipier australien, parti de la pole position, en a effectué trois.
Départ parfait de Grosjean
« On a pris un départ choquant, tous les deux, et on ne s’y attendait pas en partant de la première ligne », a résumé Webber, toujours honnête sur ses performances. « Ca nous a mis sur la défensive. Romain était très bon en pneus medium, mais un peu moins bon ensuite, en pneus durs », a ajouté le vétéran du plateau, qui quittera la F1 fin 2013 pour se reconvertir en endurance, chez Porsche.
Grosjean a pris un départ parfait, surprenant les deux Red Bull à l’intérieur du premier virage, et mené tout le début de course, puis il a été victime de la stratégie mise au point par son équipe, moins efficace que celle de Red Bull pour Vettel.
« Quand j’étais en tête, c’était plus facile que d’habitude et j’ai vraiment pensé pendant un moment que j’allais remporter ma première victoire. La voiture était parfaite pendant le premier relais. Après, avec les pneus durs, c’était plus compliqué », a expliqué Grosjean après son 7e podium en F1, dont quatre cette saison.
En terminant 4e, alors qu’il était 8e sur la grille, Alonso a préservé un semblant de suspense jusqu’au GP d’Inde. Semblant seulement, car personne, même pas son coéquipier, avec la voiture, n’est capable d’enrayer la marche triomphale de Vettel vers un 4e titre de plus en plus certain.
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