Button trouve Hamilton… bizarre
Dans sa nouvelle biographie, Life at the Limit, Jenson Button parle beaucoup de sa relation avec Lewis Hamilton, son ancien coéquipier. « Nous n’avons jamais été amis. »
« Il est brillant et il est certainement un des plus grands pilotes de l’histoire de la Formule Un mais il est aussi imprévisible et bizarre », explique Jenson Button au sujet de Lewis Hamilton, le triple champion du monde, avec lequel il a travaillé de 2010 à 2012, chez McLaren.
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L’année précédente, Button avait gagné son unique titre mondial chez Brawn GP et il était censé former un dream team avec Hamilton, qui était devenu en 2008 le plus jeune champion du monde, au volant d’une McLaren. Malheureusement, la collaboration s’est mal passée. « Des propriétaires d’autres écuries m’avaient prévenu que je jouerais les seconds violons et que tout tournerait autour de Lewis. Celui-ci considère l’équipe pour laquelle il roule comme la sienne. J’ai eu l’occasion de m’en rendre compte. »
Les deux hommes avaient pourtant un passé commun. Ils avaient fait connaissance dans le circuit de kart et contrairement à la plupart des pilotes, ils n’étaient pas issus d’un milieu très fortuné. « On avait beaucoup de points communs. On avait connu le succès grâce à notre talent et à notre travail. C’est pour ça que j’ai toujours trouvé étrange qu’on ne devienne jamais amis. Pendant notre dernière saison commune, la bande dessinée de McLaren – Tooned – nous a montrés en rivaux qui se crient dessus. On ne s’insultait pas mais notre rivalité était réelle. »
Ça n’empêche pas Button d’éprouver un profond respect pour son ex-coéquipier, qui va peut-être être sacré une quatrième fois champion du monde bientôt. « Lewis a vraiment quelque chose de spécial, bien plus que tous les autres. On me dit aussi qu’il s’est adouci », poursuit Button, qui a quitté le circuit en 2016. « J’ai perdu le plaisir de piloter au décès de mon père, qui était présent à tous les Grands Prix. Cette année, j’ai reçu des offres de plusieurs équipes et je veux continuer à piloter mais plus jamais en Formule Un. Pas sans mon père. »
CHRIS TETAERT
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