la parole à OLIVIER DOLL
Lokeren continue de jouer à merveille son rôle d’arbitre dans ce championnat. Après avoir battu le Club Bruges (2-0) et contraint le Standard au partage (0-0) à domicile, les Waeslandiens viennent d’arracher le nul également à Anderlecht. Ce, par l’entremise notamment de deux anciens Sportingmen étincelants : Zvonko Milokevic et Olivier Doll.
Olivier Doll : Je ne pense pas qu’on usurpe cette unité. En première mi-temps, outre notre but, nous nous sommes créé une autre occasion franche via Aristide Bance. A part leur goal, les Mauves n’ont rien montré durant cette période. Après le repos, il y a eu ce coup franc sur la barre pour eux et une tête de Mbo Mpenza bien repoussée par Milo. C’est un peu maigre pour revendiquer la victoire.
Ces deux points perdus par vos anciens partenaires risquent peut-être de peser lourd dans la balance en fin de saison.
Dans ce cas, c’est essentiellement à eux-mêmes qu’ils devront s’en prendre et pas à nous. Notre propos, à l’occasion de ce déplacement, n’était pas d’aider le RSCA dans la course au titre mais de viser simplement le meilleur résultat possible pour nous. De ce point de vue-là, il est clair qu’on ne pourra pas nous reprocher d’avoir balancé la partie. On avait joué le jeu contre le Standard et le Club Bruges, il n’y avait pas de raison de lever le pied au Parc Astrid non plus. Même si, au fond de moi-même, j’espère voir le Sporting coiffer toute la concurrence sur le poteau. C’est tout le bien que je souhaite au RSCA et à Zet en particulier.
Vous venez de rencontrer les trois grands en l’espace d’un mois. Qui vous a laissé la meilleure impression ?
La vérité d’un jour n’est de toute façon pas celle du lendemain dans ce championnat absolument dingue. Sur le papier, Anderlecht a le noyau le plus fort. Les Bleu et Noir sont nettement moins performants et, entre les deux, il y a le Standard. Mais les Rouches seront sans doute privés de Sergio Conceiçao pour un bon bout de temps. Théoriquement, le Sporting devrait s’imposer. Mais au train où vont les choses, il devra quand même cravacher jusqu’au bout.
Les Mauves ont paru démunis sans Nicolas Frutos, non ?
Je n’ai joué que quelques minutes contre lui. Il m’est donc difficile d’émettre un jugement en la matière. Mais pour me frotter régulièrement à un joueur de son calibre, Aristide Bance, à l’entraînement, c’est vrai qu’un gars pareil constitue de l’or en barre. Si le Sporting est champion, ce sera sans doute en grande partie grâce à lui.
BRUNO GOVERS
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