Janevski écrit l’histoire de la Macédoine
Après sa qualification historique pour la phase de poules de l’Europa League, Cedomir Janevski veut que le Vardar Skopje gagne ses premiers points.
Ce jeudi, Cedomir Janevski (56 ans) et le Vardar Skopje disputent leur deuxième match de poule à Rosenborg Trondheim. Ils ont perdu le premier 0-5 face au Zenit Saint-Pétersbourg. Le 19 octobre, le champion de Macédoine reçoit la Real Sociedad, son troisième adversaire dans le groupe L de l’Europa League.
Le Vardar a éliminé Fenerbahçe dans les play-offs. C’était déjà un énorme succès pour Janevski car c’était la première fois qu’une équipe macédonienne se qualifiait pour les poules de l’Europa League. Ça change l’entraîneur de Mons, Mouscron et Waasland-Beveren, avec lesquels il a constamment lutté pour le maintien.
» Je voulais entraîner une équipe qui puisse briguer des prix et se produire en coupe d’Europe « , explique le Belgo-Macédonien, qui a déjà été sélectionneur de son pays d’origine. » Je savais que le Vardar avait des possibilités. Son propriétaire est un homme d’affaires russe qui a déjà conduit une formation de handball parmi l’élite continentale et qui investit dans le football depuis trois ans.
Il a déjà construit un complexe d’entraînement avec hôtel, terrains en gazon et en synthétique et tout ce qu’il faut en dehors de la ville. Peu de clubs belges disposent de pareilles installations. Naturellement, l’équipe est inexpérimentée en Europe mais on espère grappiller des points et créer la surprise, comme contre Fenerbahçe. Cependant, le championnat reste prioritaire. »
Janevski a un adjoint belge, Stephan Van der Heyden. » Le propriétaire veut que le staff et l’équipe aient plus de qualités. Stephan a travaillé cinq ans pour le Club Bruges, notamment sous la direction de quelqu’un comme Michel Preud’homme. » Janevski a grandi à Skopje, où vivent toujours sa mère et sa soeur. » Je suis parti il y a 28 ans mais j’y reviens chaque année en vacances. Je parle la langue, je connais la mentalité des gens et il m’est plus facile de m’intégrer ici que dans tous les autres pays européens où j’ai déjà travaillé. »
CHRISTIAN VANDENABEELE
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