Ces 20 athlètes qui vont rapporter des médailles à la Belgique
Nina Derwael, Emma Meesseman, Nafi Thiam, Matthias Casse, Remco Evenepoel, Wout van Aert… Ils ont en commun d’être des sportifs de haut niveau et d’avoir placé la Belgique sur la carte du monde. Certains sont-ils susceptibles de suivre leurs traces et de lutter pour des médailles aux prochains championnats du monde, d’Europe et autres Jeux Olympiques? Pour entamer cette année nouvelle, présentation d’un panel de 20 jeunes talents belges dans différentes disciplines.
Thomas Carmoy, athlétisme
Il a déjà sauté 2m27, début août, au Grand Prix de Bruxelles: une performance qui a permis à Thomas Carmoy de battre le record de Belgique chez les Espoirs. À vingt ans, cinq mois et 24 jours, il est devenu le premier athlète né au XXIe siècle à franchir cette hauteur. Avec une 48e place, l’athlète du Cercle Royal d’Athlétisme de Charleroi est même le seul athlète de vingt ans présent dans le Top 50 du classement mondial du saut en hauteur des World Athletics. Carmoy avait déjà démontré son potentiel en 2019 en remportant le titre européen chez les Juniors (U20), puis deux médailles d’or au championnat de Belgique toutes catégories. En tant que sportif de haut niveau à la Défense, le Carolo est coaché depuis plusieurs années par Marc Muryn, qui doit parfois le stimuler, car Carmoy ne démontre pas toujours le même enthousiasme à l’entraînement. S’il parvient à gommer ce défaut, il peut viser Paris 2024 avec de grandes ambitions.
Daniel Segers, athlétisme
Selon les observateurs, c’est le diamant brut le plus éclatant de l’athlétisme belge. Cet étudiant en sciences commerciales de 19 ans, originaire de Denderleeuw, défend les couleurs du Royal Excelsior Sports Club Brussels et combine le décathlon avec le saut en longueur, sa spécialité. En 2017, il a remporté la médaille d’or à la longueur au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne. L’été dernier, Daniel Segers a remporté son premier titre national chez les Seniors avec un saut de 7m89, soit le record de Belgique juniors et le troisième meilleur saut mondial de l’année chez les Juniors. Segers, entraîné par le multiple champion de Belgique de la longueur Cedric Nolf, détient aussi le record national chez les Cadets. À cause du coronavirus, ce Belge aux racines nigérianes a dû se contenter de compétitions nationales en 2020, mais ça lui a permis de travailler l’un de ses points faibles: les blessures. S’il est épargné par celles-ci, il pourrait aller loin.
Vrenz Bleijenbergh, basket
Il est un peu, toutes proportions gardées, le Kevin Durant belge, au vu de son profil atypique pour un basketteur du Plat Pays: malgré ses 2m08 et ses 95 kilos, il ne joue pas comme ailier ou comme centre, mais comme distributeur. Le jeune joueur de 19 ans des Antwerp Giants est capable de marquer de toutes les positions, y compris d’au-delà de la ligne de trois points. C’est aussi un excellent manieur de ballon et il possède une bonne vision du jeu, même s’il se montre parfois encore trop téméraire. Son point faible, c’est la défense, en raison parfois d’un manque d’implication, y compris à l’entraînement. Vrenz Bleijenbergh ne manque pourtant ni de confiance ni d’audace. L’Anversois est suivi de près par les Boston Celtics et devrait figurer dans la draft NBA en 2021. Les sites internet spécialisés le considèrent déjà comme l’un des prospects les plus sous-estimés.
Billie Massey, basket
Lors des derniers matches de qualif’ pour l’EURO, en novembre, les Belgian Cats n’avaient pas pu compter sur Emma Meesseman, une absence compensée par un jeune talent: Billie Massey. La jeune Ostendaise de vingt ans, qui a suivi le sport-études de Louvain-Wilrijk, s’était déjà illustrée depuis quelques années dans les catégories de jeunes: MVP de l’EURO U18 en 2017 où les Young Belgian Cats ont remporté la médaille d’or, Espoir belge de l’Année en 2018 et Joueuse belge de l’Année en 2020. Malgré sa taille relativement modeste pour une pivot (1m88), la joueuse de Wavre-Sainte-Catherine capte beaucoup de rebonds. Elle possède, en outre, une très bonne éthique de travail, et ce n’est pas un hasard si elle apparaît déjà sur les radars de certaines franchises de WNBA. Comme sa soeur jumelle Becky, qui a été élue Espoir belge de l’Année en 2019, et qui a aussi fêté sa première sélection avec les Cats en novembre.
Nina Sterckx, haltérophilie
Au prorata des centimètres et des kilos, elle est peut-être l’athlète la plus forte de Belgique. À l’EURO U19 en 2019, la jeune Nina Sterckx (17 ans, 1m56) a soulevé respectivement 83 ( arraché) et 93 kilos ( épaulé-jeté), dans la catégorie des moins de 49 kilos. Ce qui lui a valu un record du monde et d’Europe U17. Originaire de Laarne, elle est passée de la gym à l’haltéophilie à treize ans, et collectionne les médailles depuis plusieurs années dans les compétitions internationales. Elle s’entraîne à Gand avec Tom Goegebuer (trois participations aux Jeux et ancien champion d’Europe) et Bieke Vandenabeele (ancienne nageuse et membre de l’équipe belge de bobsleigh). Elle s’illustre surtout par sa polyvalence: elle n’est ni très forte ni très explosive ni très souple, mais elle allie un peu toutes ces qualités. En outre, Sterckx est très disciplinée. Les Jeux de Paris constituent le principal objectif de cette étudiante en ingénierie civile, même si elle pourrait déjà être sélectionnée pour Tokyo.
Charlotte Englebert, hockey
La déception était immense, en octobre 2019 en Chine, lorsque les Red Panthers sont passées à côté d’un ticket pour les JO. L’avantage de cet échec, c’est que la passation de témoin entre générations s’effectuera plus rapidement, avec notamment Ambre Ballenghien, Justine Rasir et Charlotte Englebert. La jeune Namuroise de19 ans a déjà remporté la médaille d’argent avec les U18 belges à l’EURO 2018, a débuté cette même année avec les Panthers et est devenue membre à part entière de l’équipe nationale seniors en 2020, en Pro League. Elle a été appelée à sept reprises. Elle évolue comme milieu de terrain offensive et est très polyvalente: elle combine la rapidité, la puissance, la technique, la créativité et la vista. En outre, Englebert, qui joue pour le Royal Racing Club de Bruxelles, possède une remarquable mentalité de sportive de haut niveau. On entendra encore souvent parler d’elle chez les Panthers.
Thibeau Stockbroekx, hockey
Intégrer la meilleure équipe de hockey du monde n’est guère évident. Mais Thibeau Stockbroekx devrait y parvenir. En novembre de l’an dernier, il a fêté ses premières sélections en Pro League. Il figurait sur la feuille de match en compagnie de son neveu Manu Stockbroekx. Début 2020, le jeune Anversois de vingt ans est également parti en stage en Australie avec le groupe Tokyo & Beyond, en compagnie des Red Lions. Ce stage était destiné à préparer l’après JO 2020, car on supposait que quelques cadres ( Thomas Briels, Cédric Charlier) tireraient leur révérence. On partait du principe que, comme attaquant, il parviendrait plus facilement à se faire une place dans l’équipe A. À seize ans, il s’entraînait déjà avec l’équipe première du Royal Antwerp, et il dispute actuellement sa deuxième saison avec le club d’Oranje-Rood, aux Pays-Bas. Cet étudiant en kinésithérapie est très habile techniquement, mais aussi très sensible aux blessures. Il doit encore se muscler.
Abdul Malik Umayev, judo
Dirk Van Tichelt vient à peine d’arrêter, mais la Belgique lui a peut-être déjà trouvé un successeur dans la catégorie-reine du judo (-73 kilos): le jeune Abdul Malik Umayev. Il a vingt ans, est né en Tchétchénie, mais a grandi à Liège, où il a découvert le judo dès l’âge de quatre ans. Il a remporté la médaille de bronze à l’European Open de Varsovie, en 2019, comme Junior deuxième année, ce qui lui a valu une qualification pour l’EURO seniors. Là, il a été éliminé au premier tour, mais début 2020, Umayev a encore démontré son potentiel en remportant la médaille d’or à Varsovie, son premier titre dans un tournoi international seniors. C’est un judoka très offensif et très explosif, qui attaque parfois de manière irraisonnée, comme le faisait Toma Nikiforov plus jeune. Umayev n’a peur de rien ni de personne, et ne doute pas qu’il sera capable, un jour, de battre les meilleurs judokas du monde.
Kilian Meersmans, kayak
Les champions du monde belges ne sont pas nombreux chez les jeunes. Kilian Meersmans en fait partie: en 2019, il a remporté la médaille d’or aux Mondiaux juniors, en kayak en rivière. Il a suivi les traces de son père Hans, sacré champion du monde en masters et qui lui a transmis l’amour de ce sport. Kilian a commencé le kayak à sept ans, et s’est rapidement affilié au Koninklijke Cano Club de Malines, puis au Lierse Kayak Club Anderstad. En 2020, ce kayakiste de Duffel aurait dû vivre sa première année chez les Seniors, mais tous les championnats et stages ont été annulés. Ce futur ingénieur industriel de 19 ans est entre-temps passé du kayak en rivière au kayak en bassin, avec objectif de participer aux Jeux. Il fait partie du nouveau projet K4, avec les Espoirs Jules Van Geel, Tom Verduyckt et Tristan Vanasten. Même si, en août, Meersmans participera encore au championnat du monde en rivière.
Jago Geerts, motocross
La Belgique attend un nouveau champion du monde de motocross depuis 2007 et Steve Ramon. Celui-ci entraîne son potentiel successeur depuis 2016. Jago Geerts, vingt ans, a déjà été champion d’Europe en 85 cc. en 2014, champion d’Europe et du monde en EMX125 cc. en 2016, et a terminé troisième final de la catégorie MX2 en 2019, malgré de fréquents ennuis de moteur. La saison dernière, Geerts a encore gravi un échelon, en terminant deuxième derrière le Français Tom Vialle. Il a remporté six Grands Prix, mais est souvent tombé, comme lors du dernier GP en Italie. Le Campinois s’est blessé à l’épaule, mais il n’a heureusement pas dû subir d’opération. Il roule depuis 2017 pour le team Monster Energy Yamaha Factory de Marnicq Bervoets et vient de prolonger son contrat pour deux saisons. Il peut encore rouler deux ans dans la catégorie MX2, mais il passera probablement plus tôt en MXGP.
Grégoire Munster, rallye
Ce pilote de rallye a terminé troisième au référendum de l’Espoir belge de l’Année 2020. Grégoire Munster est considéré comme le « nouveau Thierry Neuville« . À 21 ans, le Verviétois a été champion de France de rallye (c’est le premier vainqueur non-Français depuis 2013) et, avec son co-pilote Louis Louka, vice-champion d’Europe juniors. Cet étudiant en marketing à l’école supérieure de Malines a baigné dans le monde du rallye depuis son plus jeune âge, grâce à son père Bernard, ancien champion de Belgique et monument du sport. Il soutient aujourd’hui son fils avec son team Bernard Munster Autosport (BMA), en collaboration avec Hyundai (Belux). Chez le constructeur sud-coréen, pour lequel roule également Thierry Neuville, Grégoire fait partie du Junior Driver Program. En décembre, il a même pu prendre le départ de la dernière manche du championnat du monde de rallye à Monza, mais a dû abandonner après un crash.
Ward Lemmelijn, aviron
L’automne dernier, Ward Lemmelijn a remporté la Container Cup pour étudiants, une compétition multisports organisée par la chaîne VIER pendant le confinement, où il a battu le record de Mathieu van der Poel de 42 secondes. Même sur le vélo, il s’est montré cinq secondes plus rapide que le Néerlandais, et à peine cinq secondes plus lent que Wout van Aert. Pourtant, ce Tirlemontois de 23 ans n’est pas un cycliste, mais un rameur, spécialisé dans les compétitions indoor. Il a récemment été sacré champion d’Europe chez les Seniors, après avoir également conquis des titres mondiaux chez les Espoirs. Cet étudiant en éducation physique est une force de la nature: une centaine de kilos de muscles et une VO2Max exceptionnelle. Comme Remco Evenepoel, c’est un ancien footballeur (chez les Espoirs de Roda JC). Lemmelijn rêve de participer aux JO en aviron. Son objectif est Paris 2024, car il lui faudra du temps pour adapter son potentiel physique à la technique de l’aviron.
Ben Mertens, snooker
Quinze ans, neuf mois et neuf jours: c’était l’âge de Ben Mertens lorsqu’il est devenu, en juillet dernier, le plus jeune vainqueur d’un match du championnat du monde de snooker. Ce citoyen de Wichelen a ensuite été battu au deuxième tour, mais son Mondial était déjà réussi. C’était la confirmation de son immense talent, qui a permis à Mertens de remporter, en 2018, le titre mondial chez les U16 alors qu’il n’avait que… treize ans. Il a commencé à jouer au snooker après avoir gagné une petite table lors d’une kermesse. À huit ans, il a été pris en mains par le coach Gery De Mol, qui l’accompagne toujours aujourd’hui. Mertens, qui suit des cours à domicile, est déterminé à atteindre un jour le top mondial. Il s’entraîne six heures par jour, six jours par semaine, dans la jardin familial aménagé par son père Koen. Chaque semaine, il y réalise au moins un maximum break de 147… Dans quelques années, y parviendra-t-il également lors du tournoi majeur du championnat du monde?
Evy Poppe, snowboard
La Belgique a eu une championne olympique en 2020. Pas à Tokyo, mais à Lausanne, où la jeune snowboardeuse Evy Poppe, alors âgée de quinze ans, a remporté le slopestyle aux JO d’hiver de la Jeunesse. La native de Zelzate a débuté le snowboard onze ans plus tôt. Poppe a ensuite fréquenté le sport-études de Wilrijk, où elle a pu s’entraîner toute l’année sur la piste indoor, ou sur le tremplin dry-slope de Genk, ce qui lui a été bien utile pendant le confinement. En automne, elle a pu retourner à l’étranger, pour s’entraîner en Italie et en Autriche. Ces prochaines semaines, plusieurs manches de la Coupe du monde et de la Coupe d’Europe figurent au programme, tout comme le World Rookie Tour et le Mondial juniors en Russie, bien que l’on ne soit pas encore certain qu’il aura lieu. Si Poppe accumule suffisamment de points lors des manches de la Coupe du monde, elle pourra déjà participer aux Jeux d’hiver 2022 à Pékin. Son objectif principal reste cependant ceux de 2026.
Olav Kosolosky, tennis de table
Il a fallu attendre longtemps, mais la Belgique tient peut-être le successeur de Jean-Michel Saive. En octobre, Olav Kosolosky a remporté la médaille d’argent à l’Europe Top 10 juniors, en égalant le résultat du jeune Jean-Mi. Le chemin est encore long pour l’étudiant en histoire de la KU Leuven, âgé de 19 ans, qui a commencé le tennis de table à huit ans et s’est ensuite affilié à Sokah Hoboken. C’est avec ce club que Kosolosky s’est retrouvé en tête de la Superdivision belge la saison dernière, jusqu’à ce qu’elle soit interrompue par le coronavirus. Depuis septembre, le Flandrien évolue au GW Bad Hamm, en Allemagne. Un club de D2, avec lequel il a déjà atteint les quarts de la Coupe d’Allemagne, contre le Borussia Düsseldorf. Kosolosky y a affronté son idole Timo Boll. Parviendra-t-il à atteindre son niveau? L’avenir nous l’apprendra. Ce n’est pas la motivation qui lui manque. C’est un garçon très intelligent, gaucher et très habile techniquement, doté d’un très bon service.
Britt Herbots, volley
Elle n’a que vingt ans, mais Britt Herbots fait déjà partie du top mondial en volley féminin. En 2017, elle a déjà été élue meilleure joueuse du championnat de Belgique avec Kieldrecht, et a récidivé l’année suivante en championnat de France avec Mulhouse. Ces deux dernières saisons, cette joueuse de 1m82, qui évolue à la réception et comme attaquante, a défendu les couleurs de Busto Arsizio, en Italie. C’est avec ce club qu’elle a remporté la CEV en 2019, en étant élue MVP du tournoi. La saison dernière, Busto Arsizio occupait la deuxième place de la Serie A1 lorsque le championnat a été interrompu par le coronavirus. Après des semaines de confinement, la jeune Trudonnaire a été transférée à l’AGIL Novara, un club de pointe qui a remporté la Ligue des Champions et la Coupe d’Italie en 2019. Des trophées qui n’ont pas trouvé confirmation la saison suivante, ce qui explique que Novara cherche à reconstruire. Herbots fait partie du projet.
Ferre Reggers, volley
Il a fêté ses 17 ans l’été dernier, mais on lui prédit déjà un brillant avenir. En octobre dernier, Ferre Reggers s’est illustré au Championnat d’Europe U20 avec les Young Red Dragons. Ce jeune joueur de 1m98, qui évolue à la réception et comme attaquant, a été le meilleur marqueur du tournoi et a remporté la médaille de bronze avec la Belgique, après s’être incliné sur le fil en demi-finale contre la Russie.
Reggers a été formé au sport-études de Vilvorde et aux Lizards Lubbeek-Leuven, dont il défend toujours les couleurs. Il a aussi été sacré champion de beach-volley chez les U16, avec Simen Crabbé. À moyen terme, il est appelé à devenir le porte-drapeau des Red Dragons.
Henri Vandenabeele, cyclisme
Henri Vandenabeele, vingt ans, originaire de Dentergem, était encore jugé trop frêle chez les aspirants et les débutants, mais il a percé la saison dernière. Comme Espoir deuxième année, il a terminé deuxième du Baby Giro, derrière Tom Pidcock, et a remporté une étape de montagne du Tour de l’Isard. Au classement final, seul Xandres Vervloesem, son équipier au sein de l’équipe Espoirs de Lotto-Soudal, l’a devancé. Cet étudiant en management du sport et de la culture à l’école Vives de Courtrai est entraîné par Sam Piers, qui s’était également occupé de Bjorg Lambrecht et de Laurens De Plus autrefois. Vandenabeele bâtit sa carrière à son rythme. Il n’utilise même pas d’indicateur de puissance, ce qui laisse présager d’une belle marge de progression. Il vient de signer avec l’équipe WorldTour DSM. Pendant une saison, il se contentera toutefois de rouler pour l’équipe continentale Development.
Marith Vanhove, cyclisme
Jolien D’hoore arrêtera sa carrière fin 2021, mais sa succession semble déjà assurée avec Marith Vanhove (à dr.), qui est certainement l’une des sprinteuses les plus rapides du peloton. Le palmarès établi par la cycliste de 17 ans originaire d’Izegem chez les jeunes parle de lui-même: deux fois championne de Belgique sur route chez les débutantes (2018-2019) et médaillée d’argent à l’EURO sur route juniors dès la première année (2020). Elle a ajouté, en octobre, deux titres européens sur piste, sur 500 mètres et dans la course par équipe, avec cet autre grand talent qu’est Katrijn De Clercq (à g.). La principale qualité de la Flandrienne est sa capacité de sprint fulgurante, qui lui a permis de remporter une course Elites à Bornem en septembre. Au début de cette année, elle est passée des Molenspurters Meulebeke à la Wielervereniging Schijndel aux Pays-Bas, où elle roulera encore une saison avec les Juniors avant de passer pro.
Roos Vanotterdijk, natation
À deux reprises, un nageur entraîné par Ronald Gaastra a remporté une médaille aux JO: Fred Deburghgraeve et Pieter Timmers. Avant de prendre sa retraite en 2024, il aura l’occasion de polir un nouveau diamant: Roos Vanotterdijk, qui fêtera ses seize ans le 7 janvier. En 2019, elle a déjà remporté l’argent au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne sur 100 mètres papillon, sa course de prédilection. Depuis lors, la Limbourgeoise continue à réaliser des temps époustouflants. Elle possède des gènes exceptionnels, une bonne technique et est très assidue. À quatorze ans, elle s’est installée à Anvers, afin de pouvoir bénéficier d’un accompagnement et d’infrastructures de haut niveau. Elle pourrait déjà nager à Tokyo si elle parvient à réaliser le minimum olympique à l’EURO en mai. Gaastra ne demande pas mieux, car ça lui permettrait d’emmaganiser de l’expérience dans l’optique de Paris 2024, son grand objectif.
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