© Belga

Ariël Jacobs est trop seul…

Et c’est le cas de tant d’autres coaches de D1: le staff technique des clubs est bien trop maigre pour ambitionner d’atteindre le haut niveau. Est-ce une de raisons du malaise des clubs belges?

Penalties ratés, but annulé pour hors-jeu: il faut aussi chercher ailleurs les raisons du mal belge et de l’élimination d’Anderlecht en Ligue des Champions. Le Partizan de Belgrade a un coach ambitieux mais surtout un jeune directeur technique qui a un gros vécu en tant que joueur: Albert Nadj, ex-international qui a joué en Espagne, en Serbie, en Ligue des Champions, etc. Il se sert de ses relations, connaît le foot à fond, soutient le coach, le conseille, etc. C’est important.

A Anderlecht, Ariel Jacobs n’a pas de directeur technique à ses côtés pour lui donner de tels conseils, lui permettre de combler son manque de vécu au haut niveau, etc. Il est trop seul. Et c’est le cas dans de nombreux clubs de D1 où seuls Gunther Hofmans (Beerschot), Herman Helleputte (Lierse) et Fi Van Hoof (Malines) sont des directeurs techniques avec un passé de joueur de D1. Mais aucun d’eux n’a de gros vécu international.

Quand Nadj (Partizan) s’intéresse à un joueur, il ne parle pas dans le vide. Cet homme a consacré 30.000 euros seulement pour renforcer son équipe cet été: bingo, cela vient de lui rapporter 15 millions d’euros. En Belgique, les anciens grands footballeurs deviennent souvent consultants dans les médias. Ils seraient plus utiles comme directeurs techniques. Mais beaucoup de clubs ne veulent pas d’autres regards sur leur popote et surtout sur leurs… transferts.

Pierre Bilic

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire