Variole du singe: la tendance à la baisse des cas se confirme
Le nombre de nouveaux cas de variole du singe a poursuivi sa tendance à la baisse entamée fin juillet-début août, selon le rapport de l’institut de santé publique Sciensano publié mardi soir.
Un total de 775 cas confirmés ont en effet été signalés au 4 octobre, contre 770 une semaine plus tôt, par les administrations et gouvernements régionaux en Belgique. Il s’agit de 401 cas en Flandre (52%), 281 à Bruxelles (36%) et 93 en Wallonie (12%). Le dernier cas signalé et pour lequel l’information est disponible a déclaré avoir ressenti des symptômes le 26 septembre.
Pour 772 cas, soit 99,6% d’entre eux, le sexe est connu: il y a 764 hommes, cinq femmes et trois personnes qui s’identifient différemment. L’âge de la grande majorité des cas se situe entre 16 et 71 ans. Un cas a été signalé chez un enfant de moins de trois ans.
Pour 687 individus (88,6%), les informations sur les symptômes sont connues. Presque tous les patients (96%) présentaient des lésions cutanées. Environ 69,4% présentaient des symptômes généraux tels que de la fièvre ou un malaise général.
Trente-neuf de ces 687 personnes (6%) ont été hospitalisées, 28 en raison du traitement, trois parce que l’isolement à domicile n’était pas possible et huit pour lesquelles la raison était inconnue, rapporte Sciensano. À ce jour, un décès a été signalé chez une personne présentant des problèmes de santé sous-jacents.
Les infections se produisent principalement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, mais pas exclusivement, précise Sciensano. Sur la base des données concernant la transmission présumée, il apparaît que le virus est principalement transmis par contact sexuel (92%). Environ une personne sur dix (78) déclare avoir participé à un grand événement national ou à l’étranger, au cours duquel il y a eu des contacts sexuels. Mais contrairement au début, la plupart des cas signalés (304) sont liés à des contacts sexuels dans la sphère privée.
La collecte et l’interprétation de ces données sont limitées par le fait qu’il s’agit d’informations très sensibles, avertit Sciensano.