Une nouvelle étape franchie à Bruxelles afin de relever la norme d’émission pour la 5G
Le gouvernement bruxellois a validé jeudi en deuxième lecture le principe d’une hausse limitée de la norme d’émissions actuelle, en vue de l’implantation de la technologie 5G, en la portant à 14,5V/m à l’extérieur et à 9,19 V/m à l’intérieur en y intégrant les antennes radio et télévision, a indiqué vendredi le cabinet du ministre de l’Environnement Alain Maron (Ecolo).
Une enquête publique sera organisée en août et en septembre. La troisième lecture du projet est prévue d’ici la fin de l’année.
Les ministres bruxellois avaient validé une première fois, en octobre dernier l’avant-projet d’ordonnance prévoyant que cette norme reste « la plus stricte du pays, et largement inférieure aux recommandations de l’ICNIRP (commission scientifique indépendante spécialisée dans la protection contre les rayonnements non ionisants, NDLR) ou de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) », avait alors indiqué Alain Maron.
Ce texte législatif confirme ainsi le principe d’une hausse limitée de la norme d’émissions des radiations non-ionisantes dans le respect des principes de précaution et de standstill et dans le souci de protéger la santé de tous les Bruxellois. Il comprend également des obligations pour les opérateurs, qui visent à limiter les conséquences environnementales en termes d’énergie et de déchets liés à la 5G et à l’essor du numérique », avait précisé le ministre de l’Environnement.
Après l’enquête publique le texte devra encore être soumis au Conseil d’État. Le parlement bruxellois aura à se prononcer à son sujet en bout de parcours légistique. « La Région bruxelloise avance donc en se préparant à l’arrivée d’un réseau 5G qui soit harmonieux, respectueux de la santé des habitants et de l’environnement, au bénéfice de toutes et tous », a commenté vendredi le cabinet du ministre Maron, interrogé par Belga.
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