Un chien aux soins intensifs: comment Erasme teste la zoothérapie
Depuis un an, l’hôpital Erasme à Bruxelles mène un projet-pilote: faire venir un chien dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital pour « adoucir » la vie des patients et de leurs familles. La zoothérapie a tendance à se (re)devélopper.
Depuis un an, Yuki, un bichon maltais, rend visite aux patients de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Erasme : Un dimanche sur deux, le chien s’installe sur leur lit et offre une présence réconfortante. Le projet, initié par une infirmière du service, a été validé par les responsables de l’unité de soins intensifs et des services d’hygiène.
Yuki suit néanmoins un protocole sanitaire très strict avant chaque venue à l’hôpital et entre chaque patient. Selon les responsables de l’hôpital bruxellois, la présence du chien adoucit le passage des patients et de leurs proches dans l’unité.
L’utilisation des animaux de compagnie dans un contexte thérapeutique n’est pas neuve. De la fin du XVIIIe à la deuxième moitié du XXe siècle, on trouvait des animaux de compagnie dans des établissements psychiatriques anglais. Leur présence s’est ensuite raréfiée à mesure que la médecine scientifique gagnait du terrain.
Récemment, la zoothérapie a repris du poil de la bête. Si bien que chiens, chats et même perroquets sont à nouveau admis en chambre. En France, par exemple, des services de soins palliatifs ou de réanimation acceptent la visite des compagnons de vie des patients ou d’animaux intégrés dans un programme de médiation thérapeutique. A l’Institut Curie de Paris, c’est Snoopy, un jeune setter anglais, qui est chargé d’apporter un peu de légèreté dans le quotidien des malades atteints d’un cancer.
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