
Trois Belges sur quatre ignorent tout ou presque du cancer du côlon
Le cancer du côlon occupe la troisième place des cancers les plus fréquents en Belgique, aussi bien chez l’homme que chez la femme.
Le cancer du côlon est la deuxième cause de décès par cancer en Belgique. Près de 74% des Belges ont pourtant déclaré avoir « peu, voire aucune connaissance » de la maladie, selon une enquête de l’institut de sondage Ipsos I&O commandée par Kruidvat et publiée lundi. À l’occasion du mois de sensibilisation à cette affection, l’ASBL Stop Cancer Côlon et l’enseigne de produits de soins et d’entretien insistent sur l’importance du dépistage précoce.
D’après les chiffres de la Fondation Registre du Cancer, le cancer du côlon occupe la troisième place des cancers les plus fréquents en Belgique, aussi bien chez l’homme que chez la femme. Près de 8.000 nouveaux cas sont détectés chaque année, tandis qu’il provoque plus de 2.400 décès par an. « Un Belge sur vingt sera confronté à cette forme de cancer au cours de sa vie », explique le docteur Luc Colemont, fondateur de l’association Stop Cancer Côlon.
L’enquête, menée sur un échantillon représentatif de 1.000 personnes, montre que trois quarts des Belges ont une connaissance superficielle de la maladie, en particulier les jeunes. Or, deux tiers des sondés (62%) disent vouloir en apprendre davantage sur la pathologie et la moitié (48%) se sont dits prêts à utiliser un autotest. Les Belges de 50 à 74 ans ne présentant pas de risques particuliers peuvent recevoir gratuitement ce kit de dépistage tous les deux ans. Il permet de détecter la présence de sang dans les selles, un des principaux signaux d’alerte de la maladie. Près de quatre sondés sur dix ignorent pourtant l’existence de ce colotest. Plus de neuf cancers du côlon sur dix se guérissent s’ils sont détectés suffisamment tôt, précise pour sa part la Fondation contre le Cancer.