Le personnel soignant des hôpitaux, maisons de retraite et garderies attendra deux mois de plus pour l’indexation salariale. Dans les centres pour handicapés et en santé mentale, le délai sera d’un mois, avec une perte pouvant atteindre 175 euros, selon De Standaard.
Le personnel soignant des hôpitaux, des maisons de retraite et des garderies devra bientôt attendre deux mois de plus pour l’indexation de son salaire. Pour le personnel des centres de soins pour handicapés et des centres de santé mentale, le délai sera d’un mois. Cela pourrait représenter jusqu’à une perte de 175 euros, écrit De Standaard.
Le gouvernement fédéral avait décidé, dans l’accord de Pâques, que l’indexation des prestations sociales, après dépassement de l’indice-pivot, se ferait avec deux mois de retard sur le système actuel.
« Plus de 600.000 travailleurs seront touchés » dans le secteur des soins, a déclaré Olivier Remy du syndicat chrétien ACV Puls. Le syndicat a calculé qu’en raison de ce retard d’indexation, un infirmier débutant pourrait rapidement perdre 109 euros bruts pour chaque dépassement de l’indice pivot. Pour les infirmières ayant 25 ans d’ancienneté, ce montant passe même à 175 euros. Pour les aides-soignants, le montant oscille entre 130 et 140 euros et pour les éducateurs et puériculteurs entre 70 et 85 euros.
Selon le vice-Premier ministre et ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit), il ne peut être question que les salariés du secteur privé, y compris du secteur des soins, subissent un retard dans l’indexation de leurs salaires. « Non seulement ce n’est absolument pas l’intention, mais ce serait en outre totalement inacceptable », a-t-il souligné jeudi matin dans l’émission De Ochtend sur Radio 1.
