Frank Vandenbroucke veut des règles linguistiques plus strictes pour les médecins
Le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke élabore de nouvelles réglementations afin de garantir que les médecins parlent bien la langue du patient.
Il existe déjà des législations en la matière, mais elles pourraient être plus concluantes, selon le vice-Premier ministre Vooruit. En juin, Frank Vandenbroucke a demandé à son administration de préparer des modifications réglementaires afin de pouvoir exiger la connaissance d’une des langues nationales. Mais les règlementations européennes doivent aussi être prises en compte. Dès lors, il s’agira d’une seule des trois langues nationales, et la proportionnalité jouera également. En d’autres mots, tous les prestataires de soins ne se verront pas imposer les mêmes exigences linguistiques, en particulier ceux qui n’entrent pas ou à peine en contact avec des patients.
Le ministre rappelle aussi qu’il a relevé le quota de médecins pour la deuxième année consécutive. « Les entités fédérées ont fait savoir avant l’été qu’elles suivraient cette proposition. Je les appelle donc à utiliser au mieux leur compétence en matière de sous-quota afin de former suffisamment de médecins généralistes, de psychiatres, de gériatres et autres. De cette manière, nous pourrons éliminer les pénuries dans un certain nombre de disciplines ».
La N-VA a pressé le ministre d’agir, au regard des patients flamands admis dans les hôpitaux bruxellois. « Les Flamands ne peuvent pas être traités à Bruxelles comme des citoyens de second rang ni discriminés sur base de leur langue », a souligné le député flamand Karl Vanlouwe.