Budget de l’Inami: la position des libéraux est «irresponsable» pour Franck Vandenbroucke
Le gouvernement démissionnaire n’est à nouveau pas arrivé à se mettre d’accord sur le budget de l’Inami, ce vendredi. Frank Vandenbroucke le regrette et pointe du doigt les libéraux, qu’ils jugent irresponsables.
Le ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, déplore l’absence d’accord au sein du gouvernement démissionnaire pour valider le budget 2025 de l’assurance maladie-invalidité. Le vice-Premier ministre Vooruit vise l’Open Vld et le MR: « Je regrette que les collègues libéraux n’aient même pas voulu en débattre. C’est irresponsable et cela témoigne d’un manque de respect pour le secteur des soins de santé », pointe-t-il, vendredi, dans un communiqué.
Depuis fin octobre, le conseil général de l’Inami n’est pas en mesure de prendre de décision sur son budget 2025, négocié par les mutuelles et les prestataires de soin, en l’absence d’approbation du pouvoir exécutif. Au sein du gouvernement sortant, l’Open Vld d’Alexander De Croo a refusé d’approuver le budget, tandis que le MR s’est abstenu.
Les libéraux considèrent qu’il ne s’agit pas d’une décision technique, mais d’une décision politique. Pour eux, c’est à la coalition Arizona en cours de formation de valider ce budget. Ce point de vue est contesté par les partenaires socialistes et écologistes au sein de la coalition sortante, et singulièrement par le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke.
Selon eux, c’est bien à la coalition Vivaldi de valider ce budget. « Pour les patients, les prestataires de soins et les hôpitaux, il est essentiel que le budget de nos soins de santé reste sur les rails. C’est la meilleure garantie pour faire en sorte que nos soins de santé restent abordables et que nos prestataires de soins reçoivent ce à quoi ils ont droit », commente Frank Vandenbroucke. « Au cours des dernières semaines, l’Inami a pris l’initiative d’adopter la norme de croissance de 2,5 % pour 2025 et de garantir l’indexation des rémunérations pour les prestataires de soins. Même en affaires courantes, un gouvernement doit prendre ses responsabilités », conclut le ministre.