Nous ne sommes qu’en février, mais la saison des pollens a déjà commencé
La saison des pollens a déjà commencé, indique Sciensano. En raison du changement climatique, celle-ci est plus précoce, mais aussi plus longue et plus intense.
Si, depuis quelques jours, le soleil nous gratifie de sa présence, il signe aussi le début de la saison pollinique. Allergiques, sortez vos mouchoirs. Les aulnes et les noisetiers ont commencé à libérer les premiers pollens de l’année, indique lundi l’Institut de santé publique, Sciensano.
Actuellement, les concentrations polliniques de ces allergènes restent encore relativement faibles en raison des conditions météorologiques hivernales. Mais un temps sec et venteux favorise la dispersion du pollen dans l’air. De manière générale, le changement climatique joue un rôle important dans le déplacement de la saison pollinique. En raison du réchauffement de la planète, elle est en effet plus précoce, plus longue et plus intense.
« À l’avenir, nous nous attendons à ce que les allergies au pollen deviennent un problème de plus en plus important », relève Nicolas Bruffaerts, collaborateur scientifique au service de Mycologie et Aérobiologie de Sciensano. « Les changements climatiques n’ont pas seulement des conséquences écologiques, ils posent également de nouveaux défis en matière de soins de santé. »
Démangeaisons, larmoiements, éternuements
Pour les personnes qui y sont allergiques, les pollens sont synonymes de picotements, de démangeaisons à l’arrière de la bouche et dans la gorge, de larmoiements et de rougeurs aux yeux, d’éternuements, de nez bouché, de sinus encombrés, d’écoulements nasaux et de difficultés respiratoires. Une perte d’odorat et de goût peut également survenir. Ces symptômes peuvent faire penser à ceux du rhume, de la grippe ou du Covid-19, mais l’allergie aux pollens ne provoque toutefois ni fièvre ni douleurs musculaires, souligne Sciensano.
L’institut recommande aux personnes allergiques de suivre les recommandations et traitements prescrits par leur médecin, de porter un masque pour limiter l’exposition par les voies respiratoires, de se nettoyer le nez avec de l’eau physiologique ou encore d’utiliser des mouchoirs en papier et de les jeter après chaque utilisation.