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Non, les vaccins ne sont pas responsables de la surmortalité en 2022

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

En juin dernier, une équipe internationale de chercheurs a publié une étude dans la revue Nature Medicine évaluant l’impact de la chaleur sur la mortalité pendant l’été 2022. Selon cette étude, plus de soixante mille Européens seraient décédés en 2022 en raison des vagues de chaleur qui ont frappé le continent.

Sur les réseaux sociaux, certains, par contre, accusent la campagne de vaccination anti-Covid d’être à l’origine de ces décès. Les chercheurs attribuent pourtant une part substantielle de la surmortalité à l’augmentation de la fréquence des vagues de chaleur et des étés chauds – notamment celui de 2022.

D’après le biostatisticien Geert Molenberghs (université de Hasselt et KU Leuven), le nombre de décès liés à des problèmes respiratoires a augmenté ces dernières années: «A la fois la chaleur, le froid et la mauvaise qualité de l’air peuvent en être la cause. En 2022, les principaux coupables étaient la grippe, le VRS (virus respiratoire syncytial) et la chaleur. La surmortalité en Europe pendant l’été 2022 coïncide trop parfaitement avec les vagues de chaleur pour avoir une autre cause.» Le biostatisticien reconnaît toutefois que l’on ne doit pas se limiter à examiner les vagues de chaleur pour expliquer la surmortalité. «D’autres facteurs ont également pu avoir, bien que de manière minimale, une influence», précise-t-il à Knack.

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