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L’OMS met en garde contre cinq pesticides cancérigènes

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a dévoilé une liste de pesticides potentiellement cancérigènes. Parmi ces produits, le Roundup, herbicide le plus vendu au monde appartenant au groupe Monsanto.

De plus en plus d’études démontrent que les pesticides sont dangereux pour la santé. Parmi eux, il y en aurait au moins cinq qui favoriseraient le cancer, selon une agence de l’OMS.

C’est l‘Agence Internationale de Recherche sur le Cancer (Iarc) qui publie ce rapport. Elle précise cependant que sa classification n’a aucun caractère contraignant pour les États ou les autres instances. « Il revient aux gouvernements et aux autres organisations internationales de recommander des réglementations, des législations « , insiste l’Agence.

Cancérigènes « probables » et « possibles »

Parmi le classement, on retrouve deux catégories : les produits qualifiés de cancérigènes « probables » chez l’homme, et ceux qui le sont « possiblement ».

Dans la catégorie « probable », on retrouve l’herbicide glyphosate (qui compose le Roundup), mais aussi deux insecticides, malathion et diazinon. Cependant, les « preuves sont limitées« , selon l’Agence. Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion sont des « possibles cancérigènes et font déjà l’objet de réglementations dans plusieurs pays« .

Roundup et Monsanto incriminés

Parmi ces cinq pesticides, on retrouve donc le glyphosate, herbicide le plus produit dans le monde, qui est utilisé pour le traitement des jardins ou pour les champs agricoles. Il s’agit d’un des composants du fameux produit Roundup fabriqué par le groupe Monsanto. Sur son site officiel, le groupe réfute d’ailleurs cette classification qui assure que le produit favorise l’apparition de cancers. Pour le fabricant, l’étude n’est pas basée sur de nouvelles données ou recherches scientifiques, rapporte l’Express.

Pourtant, la vente de ce produit explose. Et c’est aussi là le problème. Il se retrouve dans les forêts, les jardins, chez les particuliers… Selon l’Iarc, du glyphosate a été retrouvé dans l’air, dans l’eau et même dans la nourriture à un niveau cependant « généralement bas ». La population est surtout exposée à cette composante lorsqu’elle réside non loin de zones traitées.

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