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Le remboursement de respirateurs pour apnée du sommeil a augmenté de 30% ces 5 dernières années

La hausse des prises en charge des apnées du sommeil ne s’explique qu’en partie par une plus grande conscientisation des médecins.

En Belgique, plus de 170.000 personnes ont besoin d’un respirateur pour dormir, selon les chiffres de l’Inami, soit une hausse de 30% en cinq ans, rapporte Le Soir jeudi.

Selon les derniers chiffres de l’Inami, en 2022, 171.280 personnes bénéficiaient d’un remboursement d’une CPAP (ventilation à pression positive continue) destinée à soigner leur trouble, une hausse de 30% en cinq ans.  La hausse des prises en charge des apnées du sommeil ne s’explique qu’en partie par une plus grande conscientisation des médecins. Nos modes de vie plus sédentaires, qui entraînent plus d’obésité, accroissent aussi le risque. Tout comme la consommation d’alcool et de tabac. Le traitement proposé peut donc uniquement reposer sur des mesures hygiéno-diététiques pour perdre du poids, arrêter le tabac et l’alcool, reprendre le sport… Seuls les patients atteints plus sévèrement se voient proposer une ventilation à pression positive, qui envoie de l’air en permanence dans les voies respiratoires.

Depuis avril 2023, l’Inami rembourse également un traitement novateur: la stimulation du nerf hypoglosse. « La CPAP est efficace à 100%, mais entre 20 et 30 % des patients ne vont pas supporter l’appareil pour dormir », explique le professeur Rombaux, du service d’otorhinolaryngologie des cliniques universitaires Saint-Luc. « Et jusqu’ici on était démuni, mais dorénavant on peut leur proposer cette technique qui consiste à placer des électrodes sur un nerf de la langue ».

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