« La mort de la mort », une réalité à venir
Retarder le vieillissement est une réalité programmée dans un futur proche, ont indiqué mardi des experts internationaux lors d’une conférence de presse donnée par l’association Heales (Sciences pour l’Extension de la Vie et de la Santé) dans le cadre de la Journée internationale des personnes âgées de ce 1er octobre.
« Le premier homme qui atteindra 1.000 ans est peut-être déjà né, non pas avec la technologie de 2013 mais bien avec celle de 2030, 2050 ou 2100 », estime notamment le docteur Laurent Alexandre, neurobiologiste et auteur de l’essai « La mort de la mort ».
Chaque jour, 100.000 personnes meurent des suites du vieillissement, mais, chaque année, l’espérance de vie d’un citoyen du monde progresse d’environ trois mois.
Le vieillissement, qui est source de nombreuses souffrances, est responsable de 90% des décès dans les pays les plus avancés économiquement et de deux tiers des décès dans le monde, ajoute encore l’association. « La seule manière de prévenir ces maladies dues au vieillissement, c’est de s’attaquer à la cause, donc au vieillissement lui-même. Il est temps d’entreprendre des actions pour trouver des solutions à cette tragédie humaine universelle. »
Plusieurs vagues technologiques ont joué en faveur de ce recul du vieillissement ainsi que les coûts en baisse et la rapidité croissante (33 millions de milliards d’opérations par seconde aujourd’hui) des séquençages ADN. « En 2020-2025, il sera possible de modifier une séquence de notre ADN aussi facilement que de changer une lettre dans un mot grâce au logiciel Word », selon le Dr Alexandre.
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