Grandir dans une ville plus verte rendrait plus intelligent
Un lien existe entre des espaces verts plus nombreux en ville et des enfants plus intelligents qui ont moins de problèmes de comportement, révèle jeudi une étude menée par l’Université de Hasselt et l’Université de Gand, financée par le Fonds Marguerite-Marie Delacroix.
L’étude a examiné l’impact d’un cadre de vie vert sur l’intelligence et le comportement. Afin de mieux repérer les facteurs liés à l’environnement, les chercheurs ont analysé des mesures de quotient intellectuel, ou QI, de plus de 600 jumeaux originaires de Flandre orientale et âgés de 8 à 15 ans.
« Dans le cas des enfants des villes, davantage de verdure autour de la maison peut être associé à un QI plus élevé », affirment les universités. « Plus précisément, 3,3% d’espaces verts supplémentaires dans un rayon de 3 km autour du domicile est lié à une augmentation de 2,6 points de QI. »
La recherche montre également que vivre dans un quartier plus vert est corrélé à une réduction de problèmes de comportement, comme des soucis de concentration ou d’agressivité.
Les chercheurs affirment que le milieu socio-économique des participants ne fausse pas l’étude: le lien existe chez les enfants de parents ayant un niveau d’éducation élevé comme faible, explique la chercheuse Esmée Bijnens.