Grippe aviaire humain
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Etats-Unis: un premier cas grave de grippe aviaire chez l’humain

Le Centre de prévention et de lutte contre les maladies vient d’annoncer avoir détecté un premier cas grave de grippe aviaire chez l’humain, aux Etats-Unis.

Un patient a été hospitalisé en Louisiane en raison d’une infection par le virus de la grippe aviaire, le premier cas grave aux États-Unis, ont annoncé, mercredi, les autorités sanitaires américaines.

Le malade a été en contact avec des oiseaux malades et morts, précisent les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) dans un communiqué, ajoutant que depuis avril, 61 cas de grippe aviaire chez l’homme ont été détectés aux Etats-Unis.

Un séquençage génétique a montré que le virus H5N1 ayant infecté ce patient était du même type que celui ayant contaminé plus tôt des personnes dans l’Etat américain de Washington et au Canada voisin. Cette version du virus est différente de celle détectée chez plusieurs troupeaux de vaches laitières et dans des élevages de volailles aux Etats-Unis.

D’autres cas dans d’autres pays

Aucun autre détail sur le profil du patient ou sur son état de santé n’a été donné. D’autres cas graves de grippe aviaire chez l’homme ont été précédemment détectés dans d’autres pays, rappellent les autorités américaines. Ce fut le cas d’un adolescent hospitalisé en novembre dans la province canadienne de Colombie Britannique.

« Aucune propagation de la grippe aviaire (de sous-type) H5 d’une personne à l’autre n’a été détectée », indiquent par ailleurs les CDC, ajoutant que ce nouveau cas détecté, bien que grave, « ne modifie pas » leur évaluation « concernant le risque immédiat lié au virus H5N1 de la grippe aviaire pour la santé publique, qui reste faible ».

La grippe aviaire A (H5N1) est apparue pour la première fois en 1996 mais, depuis 2020, le nombre des foyers chez les oiseaux a explosé et un nombre croissant d’espèces de mammifères ont été touchées. Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés, même si les cas chez les humains restent rares. Ils craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de se transmettre d’un humain à un autre.

En septembre et en novembre, deux personnes ont été testées positives à la grippe aviaire aux Etats-Unis, sans contact connu avec un animal infecté.

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