Deux nouveaux cas de « variole du singe » signalés au Royaume-Uni
Une semaine après la découverte d’un premier cas de monkeypox (ou variole du singe) en Angleterre, deux autres infections viennent d’être confirmées, ont annoncé samedi les autorités sanitaires britanniques.
Ces deux nouveaux cas concernent des personnes de la même famille, mais n’ont aucun lien avec le malade précédemment cité, selon l’agence de santé publique UK Health Security Agency (UKHSA). L’un est hospitalisé et l’autre a été placé en isolement.
La variole du singe est une maladie infectieuse causée par un virus transmis par des animaux, le plus souvent des rongeurs. Elle provoque des symptômes semblables à ceux de la grippe et une éruption cutanée caractéristique. De manière générale, le taux de létalité dans les épidémies de variole du singe est de 1 à 10 %, mais avec des soins appropriés, la plupart des patients se rétablissent.
La maladie est encore présente sporadiquement dans des régions d’Afrique centrale et occidentale, près des forêts tropicales humides. Le cas annoncé plus tôt ce mois-ci concernait une personne ayant récemment voyagé en provenance du Nigeria, où elle aurait contracté l’infection, avant de se rendre au Royaume-Uni.
Les autorités sanitaires britanniques soulignent que la variole du singe ne se transmet pas facilement entre les personnes et que le risque pour le grand public est donc très faible.
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