Qualité de l’air, élevage intensif, trafic routier: ces facteurs qui accentuent l’impact du Covid
Aux Pays-Bas, entre 400 et 800 personnes seraient décédées du coronavirus en raison de la pollution atmosphérique, selon une étude récente menée par l’Institut de santé publique national RIVM, les universités d’Utrecht et de Wageningen et l’association des services de santé régionaux.
Cette dernière met en évidence un risque accru de mortalité due au Covid-19 chez les personnes résidant dans des zones où la qualité de l’air est médiocre.
L’analyse a porté sur les données de contamination, d’hospitalisation et de mortalité liées au coronavirus entre le début de l’année 2020 et le début de l’année 2021, soit depuis l’émergence de la pandémie jusqu’au démarrage de la campagne de vaccination.
Durant cette période, plus de 760.000 cas positifs ont été recensés, entraînant l’hospitalisation de plus de 31.000 individus présentant des symptômes du Covid-19 et le décès de près de 22.500 patients. Les chercheurs estiment que si ces régions avaient bénéficié d’une qualité de l’air moyenne, entre 6.000 et 13.500 contaminations, environ 1.100 hospitalisations et 400 à 800 décès auraient pu être évités.
Les chercheurs ont également identifié l’élevage intensif et le trafic routier comme des facteurs prépondérants dans l’augmentation du risque de contamination et de développement de formes sévères de la maladie, tandis que l’impact de l’industrie s’avère plus difficile à déterminer.