Covid: plusieurs pays de l’UE « déconseillent » les voyages non- indispensables en Chine
L’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg « déconseillent » les voyages non indispensables en Chine, ce pays étant confronté à une vague de contaminations de Covid sans précédent depuis trois ans.
Nous déconseillons actuellement les voyages non indispensables en Chine. La raison est le pic d’infections au Covid et le système de santé surchargé » de ce pays, a indiqué sur Twitter le centre de réaction rapide du ministère allemand des Affaires étrangères.
« Le Luxembourg s’aligne sur l’avis de voyage allemand et déconseille actuellement les voyages non indispensables en Chine », a annoncé le ministère des Affaires étrangères du Grand-Duché dans un communiqué publié samedi en fin d’après-midi.
Même consigne en Belgique: « Depuis décembre, la Chine connaît sa plus grande vague d’infections en raison de la fin de la politique zéro-Covid. Au vu du risque de saturation des hôpitaux et, dès lors, du risque de ne pas pouvoir être pris en charge rapidement en cas d’urgence, les voyages non essentiels restent pour le moment déconseillés », indique le site du ministère belge des Affaires étrangères.
La Chine fait face à une vague de contaminations sans précédent depuis trois ans et l’Union européenne a vivement encouragé cette semaine ses Etats membres à imposer un dépistage réalisé en Chine, avant le vol, ainsi qu’à compléter ce dispositif par des « tests aléatoires » à l’arrivée sur le sol européen.
Par précaution, plusieurs pays dont les Etats-Unis, le Japon, la France et l’Allemagne ont déjà décrété des mesures identiques. Une mesure similaire entrera également en vigueur à partir de ce dimanche en Belgique et s’appliquera à tous les voyageurs âgés de 12 ans et plus en provenance directe de Chine.
En dépit du rebond de contaminations, les autorités chinoises vont mettre un terme dimanche aux quarantaines obligatoires à l’arrivée en Chine et de nouveau autoriser les Chinois à voyager à l’étranger, après trois ans de frustrations.
Pékin avait condamné mardi l’imposition de tests Covid par certains pays, les jugeant « inacceptables » et menaçant de « contre-mesures ».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dénonce de son côté les méthodes controversées de Pékin pour comptabiliser les victimes du Covid. Bien que les hôpitaux chinois soient submergés et les crématoriums saturés, les autorités ne rapportent que très peu de décès liés au Covid-19.