Après le pic de la pandémie, la pollution de l’air s’est légèrement aggravée en Belgique
Les gaz à effet de serre, les particules fines et les gaz précurseurs d’ozone étaient en légère augmentation en 2021 en Belgique, ressort-il des comptes des émissions atmosphériques du Bureau du Plan. Toutes restaient cependant inférieures à leur valeur d’avant la pandémie, l’année 2021 étant toujours marquée par un rythme mondial ralenti.
En 2021, l’indice des gaz à effet de serre, qui est dominé par le CO2, a légèrement progressé de 2%, après avoir baissé de 9,5% en 2020, année marquée par le pic de la pandémie.
En 2021, les secteurs industriels représentaient 37% des émissions totales de gaz à effet de serre, la part des ménages était de 25%, tandis que le secteur énergétique représentait 12%. L’année a également été marquée par une légère hausse des substances telles que les oxydes d’azote (NOx) qui provoquent la formation d’ozone dans les couches inférieures de l’atmosphère et peuvent entraîner des risques importants pour la santé.
« Les secteurs industriels y occupent la part la plus importante (34% en 2021), même si elle a baissé au cours des dernières années. La part des ménages (29%) et de l’agriculture (20%) est moindre, mais est en hausse ces dernières années », note le Bureau du Plan. Les émissions de particules fines étaient également en hausse en 2021 par rapport à 2020, mais toujours plus basses qu’avant la pandémie.