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Comment la nature nous aide à lutter contre le coronavirus

Le Vif

Mardi dernier, la Première ministre Sophie Wilmès a annoncé un renforcement des mesures de confinement. Jusqu’au 5 avril, les citoyens sont tenus de rester chez eux afin d’éviter un maximum de contact en dehors de leur famille proche. Cela ne signifie pas qu’il faut rester enfermé chez soi. « Allez dans la nature », recommandent les experts.

« L’activité physique en plein air est autorisée et même recommandée. Elle peut s’exercer avec les membres de la famille vivant sous le même toit et un ami. Les sorties en famille vivant sous le même toit sont autorisées. « , a déclaré la Première ministre, tout en soulignant « qu’il est important de conserver une distance raisonnable entre les individus ».

Plusieurs experts interrogés par le quotidien De Morgen confirment que ce n’est pas parce que la pandémie du coronavirus nous prive de contacts sociaux, qu’il faut s’enfermer. « Sortez, allez dans la nature », recommandent-ils.

« Le coronavirus nous lance un défi », explique le neuropsychologue Erik Scherder au quotidien De Morgen. L’exercice joue un rôle important dans la lutte contre les virus. Rester sans bouger exerce un effet néfaste sur la résistance, et c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire. Se promener augmente le nombre de cellules T et de cellules NK, et selon Scherder, ce sont justement les « tueurs naturels ».

Effet biologique

« On dispose de plus en plus de littérature scientifique montrant qu’un séjour régulier dans la nature a un effet physique, ou plutôt biologique, sur l’homme. La régulation en matière d’immunité s’en trouve améliorée. Auparavant, nous pensions que si les enfants entraient en contact avec des saletés, ils deviendraient automatiquement plus résistants. Les dernières découvertes montrent que les personnes vivant dans une nature riche en espèces entrent en contact avec une variété microbiologique, ce qui améliore le fonctionnement de leur système immunitaire. Comparez-le à un scanner de virus ou à un filtre anti-spam sur un ordinateur. Plus il a arrêté de virus et de spam, plus le filtre devient fin et ciblé », explique Agnes Van den Berg, psychologue spécialisée en environnement.

Rappelons que période de confinement n’est pas synonyme de vacances et que tout déplacement non essentiel est interdit afin de limiter au maximum la propagation du virus. La distanciation sociale reste bien évidemment également de mise.

CB

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