Clinique, Zwitsal: ces crèmes solaires qui ne respectent pas la protection promise
Test Achats a déposé plainte ce lundi au SPF Santé publique contre cinq produits solaires. Ils ne respectent pas la protection promise.
Test Achats a déposé plainte au SPF Santé publique contre cinq produits solaires qui ne respectent pas la protection promise, indique l’organisation de défense des consommateurs lundi dans un communiqué.
Test Achats a analysé 16 protections solaires : 10 produits avec un facteur de protection (Sun Protection Factor, SPF) 50/50+ et six produits SPF 30. Parmi l’ensemble des lotions et sprays passés au crible, deux ne respectent pas la protection promise contre les rayons UVB, responsables des coups de soleil et du cancer de la peau. Il s’agit du Isdin gel cream SPF 30, qui n’a en réalité qu’un SPF 15, et de la lotion Clinique Mineral suncream SPF 30, qui n’offre qu’un SPF 10. La lotion Clinique Mineral suncream SPF 30 ne respecte pas non plus la protection promise contre les rayons UVA, responsables du vieillissement de la peau et également du cancer de la peau, pointe l’organisation. Elle souligne en outre la protection insuffisante contre les rayons UVA offerte par la crème SPF50+ avec parfum de la marque Zwitsal, destinée aux enfants.
« Pour la deuxième année consécutive, la marque Zwitsal, qui propose des produits spécialement destinés aux bébés et enfants, ne respecte pas la protection promise sur l’emballage. L’année dernière déjà, deux produits de cette marque, le spray SPF50+ et la crème SPF50+ sans parfum ne respectaient respectivement pas la protection promise contre les UVB ou contre les UVA. Ces deux produits semblent pourtant toujours présents sur le marché. C’est non seulement illégal, mais c’est aussi inacceptable lorsque l’on sait que les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables aux effets du soleil », réagit la porte-parole de Test Achats, Julie Frère. Au total, ce sont donc trois produits de la marque Zwitsal, vendus en Belgique, qui ne respectent pas la protection promise. En plus de la plainte déposée au SPF Santé publique, l’organisation demande que ces produits soient retirés du marché ou, à tout le moins, que l’indice de protection soit adapté sur l’emballage.
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