Grand nombre de personnes utilisent du déodorant tous les jours © iStock

Cinq idées reçues sur le déodorant

La transpiration est une réaction naturelle de l’organisme pour évacuer l’excès de chaleur corporelle. Grand nombre de personnes utilisent du déodorant tous les jours, mais nombreux d’entre eux se posent des questions sur son efficacité ou les risques de son utilisation. Voici les réponses à cinq mythes sur le déodorant.

1. « Les déodorants et anti-transpirants, c’est la même chose »

Pour rappel, la sueur ne sent pas mauvais. Ce sont les bactéries qui se nourrissent de celle-ci qui créent l’odeur. Les déodorants et anti-transpirants n’ont pas la même fonction. Ils agissent tous deux contre les odeurs corporelles, mais pas contre la transpiration.

Les anti-transpirants contiennent de l’aluminium qui contrôle le flux de transpiration. Ses actifs agissent directement au niveau des glandes sudorales qui sécrètent la sueur et évitent donc la sensation d’humidité sous les bras. Les déodorants, eux, ne possèdent pas d’aluminium, mais utilisent d’autres composants qui s’attaquent directement aux bactéries. Les produits qu’il contient réduisent les bactéries qui se nourrissent de la sueur pour ainsi réduire l’odeur.

2. « Les hommes transpirent plus que les femmes »

Des chercheurs australiens démontrent que la transpiration dépend du mode de vie et de la corpulence de chacun, mais pas du sexe. Les personnes actives et avec une corpulence plus élevée transpirent de manière plus abondante, peu importe si celles-ci sont du genre masculin ou féminin. Il n’y a aucune différence connue entre la quantité de sueur d’un homme et d’une femme, mais si nous partons du principe que les hommes sont en moyenne plus imposants, ceux-ci ont une aisselle plus volumineuse et transpirent donc sur une superficie plus large.

3. « Les composés des déodorants et anti-transpirants donnent le cancer »

Beaucoup pensent qu’utiliser du déodorant augmenterait le risque de cancer du sein. En 1999, les premières rumeurs sur les effets nocifs des déodorants et anti-transpirants font leur apparition. Selon certains, l’aluminium contenu dans les antisudorifiques et les parabènes contenus dans les déodorants seraient néfastes pour la santé. Selon eux, l’aluminium et le parabène qui freinent la sudation empêcheraient l’élimination des déchets à certains endroits du corps et auraient pour effet d’accumuler des déchets toxiques dans la région du corps où naissent les cancers du sein.

Selon la Fondation contre le Cancer, aucun lien scientifique ne prouve la relation entre ces deux phénomènes. De plus, le cancer du sein apparaît entre cinq et sept centimètres à distance des aisselles, il est donc peu probable que les déodorants atteignent les ganglions. Ils ajoutent également que l’accumulation des substances toxiques à cet endroit ne provoquerait a priori pas de cancer. L’American Cancer Society et le National Cancer Institute affirment donc que l’utilisation de déodorant ou anti-transpirant est sans risque.

4. « Il faut l’appliquer le matin pour une efficacité maximale »

Les experts interrogés par She Knows expliquent que le meilleur moment d’appliquer son déodorant (et surtout son anti-transpirant) serait le soir avant d’aller dormir. En dormant, notre corps transpire moins, le produit a donc le temps de former une couche de protection qui agit comme une barrière contre la transpiration. Son efficacité serait donc plus élevée en l’appliquant le soir plutôt que le matin lorsque notre corps commence déjà à transpirer. Si nécessaire, il est également possible d’en appliquer une couche après le réveil, en gardant à l’esprit qu’en mettre beaucoup n’augmentera pas son effet et encore moins si l’on en rajoute sur de la transpiration.

5. « Je peux utiliser mon déodorant sur mes pieds »

Certaines personnes pensent qu’en utilisant leur déodorant ou antisudorifique sur leurs pieds, ceux-ci arrêteront de transpirer ou de sentir mauvais. Il n’est pas recommandé de les utiliser sur d’autres parties du corps que les aisselles. D’autres produits spécialement applicables sur les pieds seront davantage efficaces.

Auteure: Margaux Glamocic

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