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Cancer: les adolescents et jeunes adultes bénéficieront bientôt de soins spécifiques

Le Vif

Dès le 1er décembre 2023, six hôpitaux seront rémunérés pour offrir des soins adaptés aux adolescents et jeunes adultes atteints d’un cancer. « Les autorités doivent donc faire tout ce qui est en leur pouvoir pour fournir des soins et une aide sur mesure », déclare le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit).

Ce lundi, le comité de l’assurance de l’INAMI a validé la coopération avec six hôpitaux qui offriront des soins adaptés à l’âge aux jeunes atteints d’un cancer. À partir du 1er décembre 2023, ces hôpitaux de référence, le CHU Liège Sart-Tilman, l’Institut Jules Bordet, les Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles l’UZ Leuven, l’UZ Gand, et l’UZA Anvers, seront rémunérés pour leurs équipes de soins spécifiques aux adolescents et les jeunes adultes atteints d’un cancer (AJA)

« Le cancer chez les jeunes est très difficile à accepter non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement. Les autorités doivent donc faire tout ce qui est en leur pouvoir pour fournir des soins et une aide sur mesure. Comment ? Nous allons offrir aux adolescents et aux jeunes adultes atteints d’un cancer des soins de qualité et adaptés à leur âge, afin d’améliorer leur qualité de vie pendant et après le traitement. En plus des interrogations sur leur rétablissement physique, les jeunes à qui un cancer est diagnostiqué se posent des questions sur leur avenir, qu’il s’agisse d’emploi, d’école ou de projet d’enfant », déclare Frank Vandenbroucke, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique (Vooruit) dans un communiqué.

1 700 diagnostics par an

Le cancer chez les adolescents et les jeunes adultes entre 16 et 35 ans est heureusement assez rare. En Belgique, il s’agit d’environ 1700 diagnostics par an. Ces jeunes, adolescents et jeunes adultes, ou « AJA » en abrégé, sont souvent vulnérables. Ils ont des besoins de soins uniques qui diffèrent de ceux des enfants, mais aussi de ceux des adultes plus âgés. Les AJA ont souvent des problèmes médicaux spécifiques et sont confrontés à de nombreux défis sur le plan psychosocial. C’est pourquoi il leur faut des soins et un suivi sur mesure. Ils doivent aussi s’appuyer sur leur entourage à des moments où les autres jeunes prennent leur envol.

Le cancer chez les adolescents et les jeunes adultes, entre 16 et 35 ans, demeure heureusement assez rare, avec environ 1700 nouveaux diagnostics par an en Belgique. Ces patients, regroupés sous l’acronyme « AJA » (Adolescents et Jeunes Adultes), présentent souvent une vulnérabilité particulière. Leurs besoins en matière de soins diffèrent non seulement de ceux des enfants, mais également de ceux des adultes plus âgés. Les adolescents et jeunes adultes sont fréquemment confrontés à des problèmes médicaux spécifiques et font face à de nombreux défis sur le plan psychosocial. C’est pourquoi il est important de leur offrir des soins et un suivi personnalisés, en tenant compte de leurs circonstances uniques. De plus, ils ont besoin du soutien de leur entourage, surtout lors de périodes où leurs pairs commencent à prendre leur envol.

« Le traitement médical du cancer est une chose – et il est évidemment crucial de recouvrer la santé le plus rapidement possible – mais par ailleurs, les AJA sont en pleine phase de développement psychologique et physique et ont beaucoup d’autres préoccupations : qu’en est-il de l’école ou des études qui sont interrompues, comment combiner un traitement avec son emploi, qu’en est-il de la fertilité et du souhait d’avoir des enfants ? Soudain, tous les aspects de la vie d’un jeune ou d’un adolescent atteint d’un cancer sont mis en suspens à un moment où ils aspirent à l’autonomie », précise Frank Vandenbroucke.

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