Bientôt un test de dépistage du papillomavirus tous les cinq ans
Les différents ministres de la Santé du pays se sont accordés en conférence interministérielle sur une nouvelle politique de dépistage du papillomavirus (HPV), annonce le ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit). Les femmes de 30 à 64 ans pourront bientôt bénéficier d’un test HPV tous les cinq ans, à la place du frottis classique tous les trois ans.
Pour l’instant, les femmes de 25 à 64 ans sont invitées tous les trois ans à un examen cytologique gratuit, appelé aussi frottis, afin de dépister le cancer du col de l’utérus. Cependant, les experts préconisent depuis un certain temps de remplacer cet examen pour les femmes de plus de 30 ans par un test HPV, qui détecte spécifiquement le papillomavirus.
Désormais, les femmes âgées de 30 à 64 ans seront invitées à passer un test HPV tous les cinq ans. S’il est positif, un frottis classique suivra. Le gouvernement fédéral y consacrera un budget de 40 millions d’euros.
Le ministre Vandenbroucke rappelle qu’il appartient désormais aux entités fédérées, compétentes en matière de prévention de la santé, de faire en sorte que davantage de femmes soient effectivement dépistées. En Flandre, près de 40% des femmes ne se font jamais le frottis, même après une invitation. A Bruxelles et en Wallonie, le chiffre est supérieur à 50%. A partir de 2025, les entités fédérées pourront aussi proposer des auto-tests, à destination des jeunes plus vulnérables.