Petit-Château à Bruxelles
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Pourquoi un nombre record de demandeurs d’asile quitte les maisons d’accueil

Les centres d’accueil ont vu de nombreux demandeurs d’asile abandonner leurs places. Une tendance liée à des décisions prises par le gouvernement fédéral.

Depuis le début du mois de juillet, les demandeurs d’asile qui disposent de revenus professionnels mais occupent toujours une place en centre d’accueil doivent contribuer à l’aide matérielle qu’ils reçoivent. Cette décision a résulté en un nombre record de personnes qui ont quitté les centres d’accueil cet été, ressort-il de nouveaux chiffres de la secrétaire d’État sortante à l’Asile et la Migration, Nicole de Moor, rapportés mercredi par le quotidien De Tijd.

Une précarisation des demandeurs d’asile, redoutent les associations

La secrétaire d’État affirme que de nombreux demandeurs d’asile préfèrent louer un logement plutôt que de payer une chambre dans un centre d’accueil surpeuplé, où ils doivent dormir avec plusieurs personnes. Une productivité plus élevée dans la gestion des demandes d’asile par les services compétents a également contribué à l’augmentation des sorties.

Mais avec des flux entrants supérieurs de 17 % à ceux de la même période de l’année dernière, la situation reste précaire. Les centres d’accueil du pays sont déjà remplis depuis le mois d’octobre 2021. Pour éviter que les familles avec enfants dorment dans la rue, la secrétaire d’État a annoncé il y a un an que la Belgique n’allait plus accueillir les hommes demandeurs d’asile seuls. Les organisations et associations ont critiqué l’obligation des demandeurs d’asile de payer lorsqu’ils travaillent, au vu de la mauvaise situation des centres d’accueil.

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