
Nelly Pons, autrice: «Ne serions-nous pas en train de faire un burnout collectif?»
Dans Le Grand Epuisement, Nelly Pons établit un parallèle entre l’épuisement personnel qui mène au burnout et l’épuisement généralisé de notre époque. L’autrice invite à repenser nos modes de vie, à ralentir autrement.
A bout de souffle. Ce n’est pas qu’une image, c’est une réalité intime et collective que décrit Nelly Pons dans Le Grand Epuisement (Actes Sud, 2025). Longtemps engagée dans la transition écologique, l’autrice a vu son corps céder sous le poids d’une cadence infernale, jusqu’à l’effondrement. Mais son récit dépasse le simple témoignage. D’une plume vibrante, elle tisse les fils d’une réflexion plus vaste: et si l’épuisement individuel n’était que le reflet d’un effondrement plus large, celui de notre société, de nos écosystèmes, d’un monde qui tourne à vide?
Telle une sismographe du malaise contemporain, elle met en lumière les mécanismes d’un système qui broie, exige et consume, dans une fuite en avant où le burnout devient une métaphore sociale. On retrouve dans ce livre l’écho des penseurs de l’accélération et de la résonance, comme Hartmut Rosa, mais aussi l’influence de Pierre Rabhi, dont elle fut proche. Loin des injonctions au développement personnel qui masquent souvent la violence du système, Le Grand Epuisement invite à repenser nos modes de vie, à ralentir autrement. En creux, une question vertigineuse: sommes-nous, collectivement, au bord de la rupture?
Dans cet entretien, Nelly Pons revient sur son expérience, déconstruit les clichés autour du burnout et ouvre une réflexion plus large sur l’épuisement généralisé de notre époque. Un échange nécessaire pour comprendre les failles d’un monde qui semble tenir difficilement en équilibre.
Vous décrivez dans Le Grand Epuisement l’instant où votre corps a dit «stop». Pouvez-vous revenir sur ce moment précis?
C’était un matin d’été. J’étais jeune directrice d’une structure associative en pleine crise de croissance. Depuis des mois, je donnais sans compter dans un contexte difficile d’enjeux financiers et de restructuration, de conflits entre salariés et membres du conseil d’administration… Mon corps avait développé un tas de symptômes assez classiques comme de la fatigue, des troubles du sommeil, des vertiges, et je m’étais fait une entorse cervicale en dormant. Ce jour-là, j’avais enfin décidé de prendre deux jours de congé pour me reposer. Dans cette optique, j’ai amené mon fils chez sa nounou puis je suis retournée me coucher. Sauf que je n’ai plus réussi à me lever. S’éveiller, marcher, lire, travailler… Soudainement, cela m’était devenu impossible. Quelque chose en moi avait cédé.
Comment avez-vous accepté cet état d’épuisement total?
J’ai mis du temps à comprendre et à accepter ce qui m’arrivait. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait de m’octroyer un peu de repos. Quelques semaines d’arrêt me paraissaient déjà énormes; plus, semblait inacceptable. Il m’a fallu plusieurs mois pour réaliser qu’une bascule avait eu lieu, que l’épuisement était profond et qu’il n’y aurait pas de retour en arrière. C’est seulement deux ans plus tard, grâce à la rencontre avec une médecin du travail, que j’ai compris ce qui m’avait terrassé. Contrairement aux apparences, le burnout ne survient pas du jour au lendemain. Il est l’aboutissement d’un long processus dont les premiers symptômes n’alertent en général personne. Peu à peu, ces derniers deviennent des syndromes et peuvent aboutir, si rien ne change, à un état d’épuisement physique, psychique et émotionnel total. La maladie se précise alors de manière différente selon les individus. Dans les cas les plus graves, ce peut être une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral, une décompensation psychique pouvant aller jusqu’au suicide, ou encore, comme pour moi, une impossibilité de se lever un matin.
«La honte plonge ceux qui traversent un burnout dans un sentiment de solitude intense.»
Quel a été le déclic pour rendre public et raconter cet épisode si intime et douloureux?
Plus qu’un déclic, c’est quelque chose qui s’est construit dans le temps. D’abord, un journaliste m’a invitée à témoigner lors d’un festival organisé par le journal Le Monde. Ma prise de parole a suscité un tel élan, de si nombreuses personnes sont venues partager ce qu’elles vivaient que nous sommes allés au café poursuivre les échanges. C’était bouleversant de voir à quel point la honte plongeait celles et ceux qui traversent un burnout dans un sentiment de solitude intense.
La parole s’est libérée entre vous…
Etre face à quelqu’un qui osait témoigner avait quelque chose de libérateur, en effet. J’ai alors pensé qu’il pouvait être utile de prendre la parole, mais ne savais pas encore sous quel angle je souhaitais le faire. Plus tard, lorsque je travaillais à l’écriture de mon précédent ouvrage, Choisir de ralentir (Actes Sud, 2017), j’ai été saisie par le parallèle que l’on peut faire entre l’épuisement humain et celui des ressources, des écosystèmes, du vivant dans son ensemble. Il était pour moi évident que nous étions face aux mêmes processus, et pourtant, personne n’en parlait. C’est ainsi que j’ai trouvé la motivation d’écrire. Je savais exactement ce que j’avais envie de dire.
Justement, votre récit alterne entre introspection et observations plus générales sur notre société…
L’idée, en effet, n’est pas de me raconter pour me raconter. La trajectoire individuelle tente ici de rejoindre le collectif. L’humain, le non-humain. L’intime, le politique. A partir d’un récit très incarné, j’avais envie de tisser des liens entre les différents sujets qui m’animent et poser clairement cette hypothèse: ne serions-nous pas en train de faire un burnout collectif?
A cette question précisément, que répondez-vous?
Le burnout est souvent abordé à travers un prisme cliché, alors qu’il peut être extrêmement dangereux et que son essor dans la société est le symptôme que quelque chose ne va pas. Dans Le Grand Epuisement, j’utilise l’image des canaris qui étaient placés au fond des mines. Très sensibles aux émanations de gaz toxiques, lorsqu’ils mouraient ou s’évanouissaient, c’était le signe qu’il fallait quitter les lieux. Les personnes qui traversent un burnout ne seraient-elles pas les canaris de la mine de notre XXIe siècle? Pour l’avoir vécu dans ma chair, j’ai la conviction profonde que l’épuisement humain comme celui des ressources ou de la biodiversité sont le fruit d’un seul et même système, et que si nous ne nous réveillons pas collectivement, le coup de grisou finira par nous faucher, tous autant que nous sommes.
Peut-on dire, comme l’affirment d’aucuns, qu’il existe des «vertus cachées» de l’épuisement, comme la résilience par exemple?
Notre société accorde une grande importance à la notion de résilience, érigée au rang de valeur. Il me paraît important de ne pas trop la fantasmer, et surtout, ne pas en faire une injonction de plus qui viendrait peser sur ceux dont la vie a basculé. Bien sûr, quand nous sommes au fond du trou, il est précieux de savoir qu’il est possible de s’en sortir. Mais à quel prix? A quoi avons-nous dû renoncer en chemin? Toute personne soumise à une épreuve existentielle peut, sous certaines conditions, si elle en a la ressource, que son entourage est soutenant et son contexte de vie suffisamment porteur, transformer l’essai. Il est possible, en effet, de se dire un jour qu’on n’en serait pas là où on en est sans en être passé par l’épreuve en question… Ce n’est pas pour autant une vertu cachée, car tout le monde ne s’en sort pas et je ne souhaite à personne de traverser l’effondrement que constitue un épuisement profond.
Votre expérience personnelle semble faire écho à un sentiment collectif d’épuisement. Selon vous, en quoi notre époque favorise-t-elle cette «généralisation de la fatigue»?
On entend souvent dire qu’avant, nous travaillions plus et que nous ne tombions pas malade pour autant. Mais contrairement aux idées reçues, le surmenage, seul, mène rarement à l’épuisement. Ce qui rend malade, surtout, c’est la combinaison de trois facteurs communs à toute situation de burnout: l’injonction contradictoire, les conflits de valeur et la perte de sens. C’est, par exemple, devoir produire plus avec moins de moyens, manquer structurellement de temps quand on nous demande de mieux nous organiser, accepter la baisse de qualité tandis qu’on travaille avec l’humain –prendre soin de la santé de ses enfants et apprendre que l’eau potable est contaminée aux Pfas, être conscient de l’urgence écologique et participer à alimenter le greenwashing… L’injonction contradictoire, les conflits de valeur et la perte de sens n’ont jamais été aussi présents dans nos sociétés.
On parle souvent de «génération fatiguée» pour qualifier les jeunes adultes. Pensez-vous que cette fatigue est différente de celle des générations précédentes? Et comment expliquez-vous que même en début de carrière, ils ressentent déjà un tel poids?
Les jeunes font face à une situation inédite dans l’histoire de l’humanité. Si les générations précédentes ont connu des crises économiques ou sanitaires, la montée des guerres et des extrémismes, les jeunes d’aujourd’hui doivent, en plus, faire face à l’idée de finitude, c’est-à-dire celle de notre potentielle mort collective du fait de nos activités. Le fait d’avoir d’ores et déjà dépassé six des neuf limites planétaires, propulsant l’humanité hors de sa zone de sûreté, est quelque chose de totalement nouveau. Non seulement c’est d’une violence inouïe, mais en plus, les jeunes ne sont pas aux commandes. Ils n’occupent pas les postes stratégiques et décisionnels qui pourraient influer sur le cours des choses. Il y a de quoi se sentir totalement démuni.
«Nous ne devrons notre salut qu’à notre capacité à comprendre notre interdépendance avec le monde vivant.»
Depuis la pandémie, quelques études montrent une augmentation des troubles anxieux, de la fatigue chronique et des burnouts. Quelles tendances avez-vous observées autour de vous?
De plus en plus de personnes semblent au bout de ce qu’ils peuvent endurer. Beaucoup se sentent sur un fil, au bord de l’épuisement. Cela touche aussi de plus en plus les enfants et les adolescents. Ce que l’on appelle communément «phobies scolaires» ressemble fortement à des burnouts: troubles du sommeil et de la concentration, crise d’angoisse à l’approche de l’établissement scolaire, impossibilité de se lever un matin, fatigue intense qui ne cède pas au repos, sentiment de solitude, dépression… Une enquête réalisée par Santé publique France révèle qu’aujourd’hui, plus de la moitié des collégiens et lycéens connaissent des symptômes comme la difficulté à s’endormir, le mal de dos ou la nervosité, 15% des lycéens présentent un risque de dépression et un quart d’entre eux déclarent avoir eu des pensées suicidaires au cours des douze derniers mois. Un quart! Si nos jeunes sont touchés, c’est que nous sommes arrivés au bout du modèle, il nous faut réagir.
Vous avez été proche de Pierre Rabhi, connu pour son concept de « sobriété heureuse ». En quoi ces réflexions peuvent-elles répondre à cette crise d’épuisement?
Pierre Rabhi était né dans le désert algérien. Son père, qu’il décrivait comme un homme libre, forgeron, musicien et poète, est devenu mineur quand les Français se sont installés dans la région pour exploiter la houille. Je crois pouvoir dire qu’il ne s’est jamais remis de l’humiliation qu’a représentée pour lui la perte de liberté de son père. Il a alors passé sa vie à dénoncer l’aliénation du monde moderne. Depuis le club de Rome de 1972 et le rapport Meadows sur «les limites de la croissance», nous savons que la croissance infinie dans un monde fini n’est pas possible. De ce fait, notre modèle économique n’est pas viable sur le long terme et constitue, par essence, une injonction contradictoire. Dans ce contexte, Pierre Rabhi souhaitait rendre l’idée de décroissance désirable. Il plaidait pour une sobriété choisie qu’il percevait comme un véritable projet d’émancipation. Cette sensation infernale que notre modèle nous mène droit dans le mur, l’augmentation des inégalités et de l’injustice sociale, participent à l’épuisement des êtres. Ces réflexions sont donc au cœur de ce qu’il nous faut embrasser collectivement pour changer de cap.
Pensez-vous que, malgré le message de Pierre Rabhi, la société valorise encore trop l’hyperproductivité, au détriment du bien-être des individus?
Clairement. Et en même temps, on assiste de plus en plus à l’apologie du bien-être et du développement personnel. A première vue, on pourrait penser que c’est une bonne chose, sauf que la plupart du temps, cette approche est au service de cette même hyperproductivité qui abîme les êtres. Faire du sport en entreprise, apprendre à respirer, à méditer, nous permet de tenir, tandis que nous ne remettons surtout pas en question les causes structurelles qui conduisent au mal-être. Je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre soin de soi et créer de véritables espaces de déconnexion et de respiration. Il me semble cependant malhonnête de tout faire reposer sur les individus, là où les crises sont éminemment systémiques.
A vos yeux, y a-t-il une part de responsabilité individuelle dans cet épuisement?
L’épuisement est l’histoire d’une rencontre entre un individu et un environnement pathogène. Certaines personnalités sont plus à risque, notamment lorsque leurs valeurs et leur sens de la justice sont particulièrement forts, que leur capacité à s’engager est intense, ou que la personne rencontre des difficultés personnelles rendant la prise de recul difficile. Il ne faut cependant pas oublier l’autre partie de l’équation: le contexte délétère. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de quelques entreprises ou managers qui dysfonctionnent ici ou là. Les mal-être s’expriment dans tous les métiers et secteurs d’activité, de manière intense et structurelle. Parce qu’il permet de penser ensemble le social et l’écologie, l’individuel et le collectif, l’humain et le non humain, l’épuisement me semble une piste de réflexion intéressante pour rouvrir les perspectives de notre avenir commun.
L’idée de «rester fort» face à l’adversité est souvent glorifiée. Pensez-vous qu’il faille déconstruire cette injonction?
Tout à fait. De même que pour la notion de résilience, l’idée de «rester fort» quoi qu’il arrive vient nourrir des représentations que nous portons et subissons en même temps. Une des plus grandes leçons que mon corps m’a donnée durant toute cette période a été de me montrer les limites de la volonté. Comme beaucoup d’entre nous, je me suis construite avec l’idée selon laquelle il fallait être fort, travailleur, persévérant, et que si nous cumulions ces qualités alors nous nous en sortirions toujours, quoi qu’il arrive. Or, les premiers mois, c’était criant. Plus je «voulais» quelque chose, moins j’y arrivais. Plus je forçais pour lever mon bras, plus il s’enfonçait dans l’immobilité. C’était comme si j’avais attrapé «la maladie de la volonté». Celle qui avait été mon pilier était devenue, du jour au lendemain, ma pire ennemie, et j’ai dû trouver d’autres leviers pour me redresser. Quelque chose de plus doux, plus subtil et nuancé.
Dans le livre, vous évoquez les conséquences de cet état sur vos relations. En quoi l’épuisement transforme-t-il les liens que l’on entretient avec ses proches?
Le monde moderne valorise l’individualité et favorise l’individualisme. Nous sommes biberonnés au self made men. Si j’avais une famille, des amis et que la qualité de ces relations a toujours été très importante pour moi, je n’échappais pas à cette idée selon laquelle j’étais forte et pouvais me sortir seule de toute situation. Mon épuisement m’a fait prendre conscience de notre interdépendance. Tout au long de ces trois longues années, je n’ai cessé de penser aux gens qui étaient seuls, car j’avais la chance d’être merveilleusement entourée. C’est à mes proches, mon compagnon et mon fils, que je dois la vie. Là encore, j’aime faire le parallèle avec le monde vivant et la manière dont il fonctionne. Si la concurrence existe, la science nous apprend que c’est la coopération qui domine dans les écosystèmes. Les espèces coévoluent au contact de la diversité, autrement dit de leurs différences. La relation est au cœur des dynamiques du vivant. Comprendre cela, c’est nous permettre d’en prendre soin, de la cultiver au quotidien.
Vous avez écrit sur la nécessité de ralentir. Comment appliquer ce ralentissement dans une société où tout pousse à l’accélération?
Si mon précédent livre, Choisir de ralentir (Actes Sud, 2017), explore cette question dans ses dimensions tant individuelle que collective, Le Grand Epuisement ne développe pas vraiment cette idée. Parce qu’il est difficile de faire comprendre que «ralentir» n’est pas seulement une question de rythme ou de cadence, mais soulève de nombreux aspects bien plus profonds quant à la qualité de notre relation au monde, je m’appuie davantage ici sur les travaux d’Hartmut Rosa, philosophe et sociologue allemand, qui, comme antidote à l’accélération, propose le concept de résonance. Il nous invite à réagir au monde avec empathie, à se laisser traverser par lui, à entrer en relation. C’est exactement ce qui nous manque aujourd’hui, en témoigne l’épidémie de solitude qui se répand dans les sociétés occidentalisées. La notion de résonance peut aussi être étendue à la relation que nous entretenons avec nos milieux de vie et les êtres qui les peuplent, aux vivants non-humains. Nous ne devrons notre salut qu’à notre capacité à comprendre notre interdépendance avec le monde vivant, en en respectant l’intégrité et en s’inspirant de ses dynamiques pour réorganiser nos sociétés humaines.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui se sent proche du burnout ou déjà dans un état d’épuisement avancé?
Le seul et unique conseil que je me permets de donner est d’aller voir un médecin. Son généraliste, déjà. Puis la médecine du travail qui peut analyser les causes structurelles des symptômes qui se présentent, afin d’agir dessus. Notre corps n’est pas le simple réceptacle de nos intériorités. Il a une intelligence propre et quand il se manifeste, nous devrions immédiatement prendre la mesure de ce que cela signifie. Imaginez une sirène de pompier. Quand sonne l’alerte, personne ne se dit: «Bah, ça attendra demain!»
Enfin, est-ce que cet épisode d’épuisement a transformé votre vision du succès ou de la réussite personnelle?
Cela fait longtemps, depuis les bancs de l’université au moins, que j’ai abandonné la vision classique de la réussite. Ce que mon épuisement m’a appris, en revanche, c’est à doser mon engagement et à contrebalancer la fuite d’énergie qu’il engendre parfois, en cultivant des espaces qui me nourrissent profondément, qui viennent alimenter la joie et l’énergie vitale dont nous avons besoin pour trouver la force d’embrasser notre avenir commun. A titre personnel, je la trouve dans mes relations avec mes proches, la fête avec des amis, une balade dans la colline avec mon chien, au contact de la rivière, de la forêt, les mains dans la terre ou tout simplement en prenant le temps d’écouter une grive chanter ou sentir la bise du vent sur ma peau.
(1) Le Grand Epuisement, par Nelly Pons, Actes Sud, 192 p.
Bio express
1980
Naissance à Aix-en-Provence, le 3 mars.
2003
Maîtrise en sciences mention mathématiques appliquées et sciences sociales (Mass) et licence en conception et mise en œuvre de projets culturels.
2008
Devient collaboratrice et assistante littéraire de Pierre Rabhi.
2020
Publie de Océan plastique. Enquête sur une pollution globale (Actes Sud).
2022
Parution de son ouvrage La Permaculture (Puf, coll. Que sais-je?).
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici