Le débat fait rage autour d’une potentielle interdiction d’avertisseurs de radars tels que Waze ou Coyote sur les routes wallonnes.
La Wallonie n’entend pas interdire les avertisseurs de radars, tel que suggéré par l’institut Vias. « Je ne partage pas du tout cette position. Plutôt que d’interdire, nous préférons collaborer. C’est ce que nous faisons depuis des années, notamment avec Coyote qui partage ses données avec la police et l’Agence wallonne pour la sécurité routière », a défendu, en séance plénière du parlement régional, la ministre en charge de la sécurité routière, Valérie De Bue.
« Ce partage de données permet d’éviter des accidents: 23 conducteurs fantômes ont pu être signalés de cette manière. Ce sont 23 vies sauvées », a-t-elle ajouté.
Pour la ministre, « ces outils d’aide à la décision que sont Coyote ou Waze deviennent de véritables outils de prévention » qui ne disposent par ailleurs d' »aucun bouton permettant d’éviter les contrôles d’alcoolémie ».
Selon une étude de Vias, les conducteurs équipés d’un avertisseur de radars reçoivent près de 50% de procès-verbaux en plus par kilomètre parcouru comparé à ceux qui n’en possèdent pas. L’institut recommande dès lors d’interdire ce type d’appareils.
