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Un Belge sur trois a une attitude négative à propos de la conduite électrique

La conduite électrique est devenue plus chère en 2022, selon une enquête de l’organisation de mobilité Touring sur la conduite électrique. Le prix d’achat d’une voiture électrique a en effet augmenté, tandis que les coûts d’utilisation ont eux aussi grimpé en flèche en raison de la hausse des prix de l’énergie.

Selon l’enquête, un Belge sur trois a une attitude négative à propos de la conduite électrique à l’heure actuelle, et seul un sur quatre a l’intention d’acheter une voiture électrique dans les cinq prochaines années.

   Le principal obstacle à cette évolution est le prix d’achat du véhicule. Si les Belges sont prêts à débourser davantage pour une voiture électrique que pour une voiture à essence, leur budget moyen de 27.000 euros limite toutefois leurs possibilités. Avec un tel montant, il n’est pas possible de choisir un véhicule parmi les 20 modèles électriques les plus vendus. Le marché des voitures électriques se développe en effet surtout dans des catégories de prix supérieures et attire à cet égard davantage de conducteurs de voitures de société.

   Selon Touring, il faudrait dès lors adapter le système fiscal pour aider les particuliers à franchir le pas de la conduite sans émissions. D’après l’enquête, les consommateurs seraient notamment incités par une prime à l’achat, une exonération des taxes de mise en circulation ainsi que l’installation d’une borne de recharge à domicile ou sur le lieu de travail.

   Outre l’aspect financier, d’autres facteurs pèsent également dans les réticences des Belges à passer le cap de la conduite sans émissions. L’incertitude concernant la robustesse du réseau électrique et le manque d’autonomie des véhicules en font notamment partie. La solution pour répondre à ces hésitations serait dès lors de miser sur un réseau solide et étendu de bornes de recharge, selon Touring.

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