Le train de nuit Berlin-Bruxelles remis en circulation
Après un arrêt de près d’une décennie, un train de nuit reliera à nouveau Berlin et Bruxelles. La Deutsche Bahn s’attend à une demande importante de réservations.
Des trains de nuit reliant Berlin à Bruxelles et Paris vont reprendre du service lundi soir après un arrêt de près d’une décennie. Une forte demande pour ces liaisons est anticipée.
La moitié des trains de nuit depuis la capitale allemande Berlin se rendront à Bruxelles, l’autre moitié vers la ville des Lumières.
Le premier départ prévu lundi soir a Bruxelles pour destination. Le ministre du Transport allemand, Volker Wissing, et le directeur exécutif de l’opérateur ferroviaire allemand Deutsche Bahn, Richard Lutz, seront présents sur les quais pour assister à l’évènement, très attendu.
Le train partira de la plus grande gare de Berlin à 20h18 pour entrer en gare du Nord à Bruxelles à 09h45 mardi, et à la gare du Midi à 09h56, selon le site de la SNCB. Le trajet dure 13 heures et 38 minutes en passant par une douzaines de gares dont celle de Francfort, Bonn, Cologne et Liège.
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Il est prévu dans un premier temps que le train circule trois fois par semaine, avec l’objectif de passer à un service toutes les nuits à partir d’octobre 2024. Les transporteurs concernés sont la SNCB en Belgique, la Deutsche Bahn en Allemage, ÖBB en Autriche et la SNCF en France.
« La nouvelle liaison nocturne est déjà bien réservée au cours de la période de vacances », observe la Deutsche Bahn. Il faudra attendre la fin des vacances pour retrouver des places libres.
« Dès que nous lançons une nouvelle liaison nocturne avec des partenaires ferroviaires, il y a vraiment un boom dans les réservations », ajoute le transporteur allemand.
La Deutsche Bahn avait mis fin à ces trains de nuit en 2014, avec une chute de la demande et des wagons désuets.
Mais l’intérêt pour ce type de transport a repris en Europe ces dernières années, en particulier alors que les voyageurs se soucient de l’impact de leurs déplacements sur le climat et des émissions élevées de CO2 du secteur aérien.