Grève de la SNCB: la moitié des trains circulent ce mercredi matin
Comme prévu, un quart des trains ont circulé ce mardi suite à la grève de la SNCB. La société de transport prévoit plus de trains ces mercredi et jeudi: la moitié des trains circuleront.
Un quart des trains ont circulé mardi lors de la grève de 24 heures menée par le front commun syndical, selon Dimitri Temmerman, porte-parole de la SNCB. Une journée de grève suivie d’une autre de 48 heures, lancée par le syndicat des conducteurs de trains (SACT), ces mercredi et jeudi. Le SACT justifie la démarche par des conditions de travail « dégradées », citant notamment la hausse de productivité, des congés refusés, une fatigue « excessive » qui augmente de plus en plus.
Le service alternatif instauré mardi prévoyait un train sur quatre. Le service minimum de jeudi annonce quant à lui les mêmes modalités que ce mercredi, à savoir globalement la moitié des trains sur les rails. « Mercredi et jeudi, l’offre de trains sera limitée également, mais il y aura plus de trains que ce mardi », a déclaré M. Temmerman. La moitié des trains IC (qui relient les grandes villes belges), S (qui gravitent autour de cinq grandes villes) et L (omnibus) sur deux roulait mercredi matin, a confirmé la SNCB. Les trains P, qui renforcent habituellement le réseau aux heures de pointe, eux, circulent à peine.
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Contrairement à mardi, les trains circulent dans tout le pays mercredi et jeudi. Mardi, dans plusieurs provinces de Wallonie (Namur, Luxembourg et Brabant wallon), un poste d’aiguillage fermé rendait la circulation des trains à peine possible, voire impossible. Ceux qui doivent prendre le train mercredi peuvent déjà utiliser le planificateur d’itinéraire sur l’application ou le site web de la SNCB pour voir quels trains circuleront. Ceux qui doivent prendre le train le jeudi peuvent le faire dès le mercredi matin. Toutefois, précise la SNCB, les scénarios journaliers restent sujets à des adaptations en cours de journée, en fonction du nombre d’employés participant à la grève.
Les syndicats souhaitent notamment que la grève dénonce le manque d’investissements au sein de la société ferroviaire SNCB et du gestionnaire d’infrastructures ferroviaires Infrabel.