
Nouvelle grève sur le rail mardi: trois trains IC sur cinq circuleront
Mardi, le rail sera à nouveau perturbé par une grève organisée par le front commun syndical, avant d’autres actions.
Trois trains IC sur cinq rouleront mardi en raison de la grève de 24 heures menée par les syndicats CGSP Cheminots, la CSC-Transcom, le SLFP, le Sic et le Sact. Ce mouvement de grève débutera le lundi 7 avril à 22h et se terminera le lendemain à la même heure. La SNCB l’a annoncé dimanche.
En outre, deux trains L et S sur cinq circuleront. Peu de trains P rouleront (1 sur 5). Il s’agit des trains qui circulent habituellement pendant les heures de pointe du matin et du soir.
En outre, aucun train ne pourra circuler autour d’Ottignies, du lundi 7 avril, dès 22h au mardi 8 avril, jusqu’à 6h du matin à la suite d’un fonctionnement partiel de la cabine de signalisation d’Infrabel de Namur. Cela concerne les lignes entre Namur, Gembloux, Ottignies et Watermael, entre Ottignies, Wavre et Sint-Joris-Weert, et entre Ottignies et Fleurus.
Un service de train alternatif est élaboré sur base des membres du personnel qui auront signifié leur intention de travailler. Il pourra être consulté dès lundi matin via le planificateur de voyages en ligne de la SNCB, via le site web ou l’application de la SNCB.
Il est conseillé aux voyageurs de bien préparer leur trajet et de consulter régulièrement le planificateur de voyages.
La SNCB continuera d’assurer un service d’assistance aux personnes à mobilité réduite pendant la durée de la grève, sur la base du service de train alternatif. Pour ce qui est du trafic ferroviaire international, les voyageurs sont invités à consulter le site web de SNCB International (www.b-europe.com).
Le trafic ferrorviaire sera aussi perturbé les autres mardis d’avril (15, 22 et 29 avril), la CGSP Cheminots, la CSC-Transcom, le SLFP, le Sic et le Sact ayant également annoncé leur volonté de former un front commun syndical pour une grève de 24 heures ces jours-là.
Une nouvelle grève générale est prévue le 29 avril, après celle du 31 mars.
À l’origine de ce mouvement de grogne, on retrouve les projets de réforme du nouveau gouvernement fédéral, notamment les mesures concernant le relèvement de l’âge légal de la pension – certains cheminots bénéficiant actuellement de la possibilité de partir à la retraite dès 55 ans – et les restrictions budgétaires imposées à la SNCB.