Aéroport de Bruxelles
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Émissions de CO2: l’aéroport de Zaventem parmi les plus performants au monde

Brussels Airport a atteint un nouveau palier en matière de gestion des émissions de CO2, certifie l’ACI. Le fruit de ses derniers engagements climatiques.

L’aéroport de Zaventem figure parmi les 67 aéroports les plus performants au monde en matière d’émissions de CO2, indique-t-il jeudi. Il a en effet atteint le niveau 4+ – l’avant-dernier niveau – du programme Airport Carbon Accreditation (ACA) du Conseil international des aéroports (ACI), auquel participent 591 aéroports à travers la planète.

Des efforts récompensés pour l’aéroport de Zaventem

L’ACA est un programme indépendant porté, dans ce cas-ci, par l’ACI Europe, la division européenne du Conseil international des aéroports. Cette organisation représente plus de 500 aéroports répartis dans 55 pays à travers le continent. Ce programme indépendant compare les efforts déployés par les aéroports afin de réduire leurs émissions de CO2 et les certifie en matière d’empreinte carbone sur l’environnement.

L’aéroport de Zaventem, qui compense ses émissions de carbone depuis 2018, y a atteint le niveau 4+ et est le premier de Belgique à se positionner à l’avant-dernier niveau d’accréditation. «Brussels Airport se rapproche ainsi du niveau 5, car nous nourrissons toujours l’ambition de ne plus émettre du tout de CO2 d’ici 2030 en tant qu’exploitant de l’aéroport», commente Arnaud Feist, son CEO.

Pour passer du niveau 3+ au niveau 4+, l’entreprise dit avoir intégré davantage de sources d’émission dans le calcul, comme l’impact des biens et services achetés, le traitement des déchets (de l’aéroport et des partenaires) et des eaux usées, explique-t-elle. Pour le niveau 4+, les émissions d’un vol complet sont en outre comptabilisées pour tous les vols au départ, tandis que seule la phase d’atterrissage et de décollage est prise en considération pour les niveaux inférieurs, développe Brussels Airport.

L’aéroport a par ailleurs établi un «Carbon Management Plan» décrivant les actions que l’exploitant compte entreprendre au cours des prochaines années dans l’optique de ne plus émettre de CO2 d’ici 2030. On y retrouve le transfert modal pour les passagers et les collaborateurs ainsi que la transformation de son installation de chauffage pour les bâtiments aéroportuaires en une alternative sans énergie fossile. Les compagnies aériennes sont en outre encouragées à déployer des appareils plus respectueux de l’environnement par le biais des tarifs aéroportuaires et à utiliser des carburants d’aviation durables (SAF). L’entreprise a également pris des initiatives, avec ses partenaires, pour électrifier le matériel de manutention au sol et pour rédiger une charte visant à limiter et recycler plus intelligemment les déchets.

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