Le Yamaha TMax 20th Anniversary. © GF

Le Yamaha TMax souffle ses 20 bougies

Philippe Bonamis journaliste

A mi-chemin entre le scooter et la moto, la Yamaha TMax a depuis longtemps accédé au rang d’objet culte. Il fête cette année deux décennies d’existence.

Lorsqu’il déboule sur le marché en 2001, le TMax bouscule les codes. Sous un habillage de scooter, type de véhicule dont il revendique la protection au vent et à la pluie (carrosserie protégeant les jambes et les pieds) et la facilité de conduite (boîte automatique à variation continue), le T-Max cache une technique issue de la moto, avec un moteur et une boîte de vitesses montés suspendus dans le cadre, contrairement aux scooters traditionnels dont l’ensemble moteur/transmission non suspendu est solidaire du bras oscillant, voire même le remplace.

Autre singularité, le TMax est l’un des premiers scooters modernes animé par un bicylindre. Celui-ci « cube » 499 cc et fait appel à une distribution à 2 ACT. Ce bloc à refroidissement liquide développe une quarantaine de chevaux. Rigide, bien suspendu, le TMax offre les performances et la tenue de route d’une moto. Sa mécanique volontaire à la sonorité plaisante, son bon freinage et ses aspects pratiques (coffre sous selle, chaîne de transmission finale en bain d’huile) en font le roi de la ville.

De quoi faire pardonner ses quelques défauts, au premier rang desquels un prix élevé, des coûts d’entretien similaires à ceux d’une moto (pneus, plaquettes de frein, entretiens, …) et une piètre autonomie, par la faute d’un réservoir de 14 litres seulement et d’un appétit d’autant plus solide (surtout sur les premiers modèles à carbus) que le TMax incite à ouvrir les gaz en grand! L’engin n’évoluera qu’assez peu au fil des ans. En 2004 Yamaha lui offre une alimentation par injection (ce qui porte la puissance à 44 ch), un deuxième disque de frein avant et une fourche plus grosse. Quatre ans plus tard, un cadre en alu coulé remplace le treillis tubulaire en acier, le réservoir embarque 15 litres de sans plomb, et la fourche passe à 43 mm. En 2012, la cylindrée passe à 530cc et la chaîne secondaire cède la place à une courroie. L’an dernier enfin, les ingénieurs nippons ont porté la cylindrée à 560 cc ce qui a fait grimper la puissance à 47,5 ch, mais pas plus de façon à ce que le TMax reste accessible aux titulaires du permis A2.

Pour fêter ses 20 ans, le TMax se décline à présent aussi dans une version 20th Anniversary, à l’équipement plus complet et aux coloris spécifiques qui ne sera produite qu’à… 560 exemplaires!

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