Le pick-up Toyota Hilux adopte l’hydrogène
Toyota lance le développement d’un Toyota Hilux à hydrogène, en collaboration avec son centre de développement belge basé à Zaventem.
L’hydrogène, tous les constructeurs en parlent (voire en rêvent), certains s’y sont déjà lancés, mais personne ne sait encore comment rendre la technologie abordable et commercialisable. Certains segments s’y prêtent mieux que d’autres, à commencer par les utilitaires et camions. Le constructeur japonais Toyota possède déjà une solide expérience avec deux générations sa Mirai, une berline familiale dotée de cette technologie. Cette fois, le Japonais décide d’appliquer ses recherches à son pick-up, la Toyota Hilux, symbole de la mobilité au service du travail et des missions les plus ardues.
Depuis plus de 20 ans, Toyota défend une approche « multidisciplinaire » de la neutralité carbone et le développement d’un secteur du transport à hydrogène est un élément essentiel de la réalisation de cet objectif. Les premiers prototypes du Hilux à hydrogène seront produits sur le site TMUK à Burnaston (Angleterre) courant 2023. Si Toyota Motor Manufacturing UK est le chef de file du projet, une équipe du Centre de R&D Toyota Motor Europe (TME) de Zaventem fournira une assistance technique pour permettre aux équipes basées au Royaume-Uni de développer leur savoir-faire. Toyota a pour objectif d’adopter des composants à pile à combustible de deuxième génération pour transformer le Hilux en véhicule à hydrogène. La robustesse et le gabarit du pick-up ne poseront pas de problème à cette adaptation. Ce type de moteur serait bien plus adapté aux activités professionnelles, parfois dans des territoires reculés, que des moteurs électriques classiques, limités par leur autonomie et les temps de recharge. Une fois des résultats performants obtenus, l’objectif est de préparer une production en petite série et de lancer ces Hilux dans la réalité de divers environnements.
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