Le Mexique veut produire ses propres véhicules électriques
Le Mexique contre-attaque. Suite à l’annulation de l’exemption de taxes sur l’importation de voitures électriques, l’exécutif mexicain a décidé de produire ses propres voitures électriques. Il espère pouvoir les présenter en 2026.
Le gouvernement mexicain a annoncé, lundi, sa volonté de lancer en 2026 une usine nationale d’assemblage de voitures électriques, financée par des capitaux publics et privés, quelques mois après l’annonce non suivie d’effet du géant Tesla.
« Ce sera la première usine mexicaine d’assemblage de mini-véhicules, développée par des ingénieurs mexicains », a déclaré à la presse Roberto Capuano, responsable de l’entreprise Oliana qui prendra en charge la production.
Il y a deux ans, en février 2023, le Mexique avait annoncé un investissement de 4,5 milliards pour la création d’une « giga-factory » Tesla dans le Nuevo Leon industriel frontalier du Texas. Les travaux de l’usine n’ont jamais commencé. Tesla aurait été préoccupé par les menaces tarifaires du président républicain élu Donald Trump. Le PDG de Tesla, Elon Musk, a été nommé par Donald Trump responsable de l’efficacité dans la prochaine administration.
Prévues pour 2026
Principalement destinés à la mobilité urbaine, ces véhicules offriraient selon Capuano une alternative aux marques étrangères de véhicules électriques, qu’il a qualifiées de « chères et hors de portée des familles mexicaines« . Trois différents modèles ont été présentés ce lundi, allant de 90.000 à 150.000 pesos pour le plus cher (4.400 à 7.400 dollars).
L’exécutif est toujours en train d’évaluer les différents lieux qui pourraient accueillir ce nouveau projet d’usine. Le gouvernement mexicain espère présenter le premier modèle de ces « mini-voitures » lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde, prévue au stade Azteca de Mexico le 11 juin 2026.
Cette annonce officielle de l’exécutif survient après l’annulation, au 1er octobre dernier, de l’exemption des taxes sur l’importation de voitures électriques en vigueur dans le pays depuis 2020. Des marques chinoises sont présentes sur le marché mexicain.
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