Le deux-roues motorisé trop peu pris en compte comme solution aux problèmes de mobilité
Plusieurs études relayées mercredi par la Febiac prouvent que l’utilisation de la moto ou du scooter dans les déplacements domicile-travail permet de gagner du temps de manière significative.
La Fédération belge de l’Automobile et du Cycle (Febiac) appelle, dans un communiqué publié mercredi, à davantage prendre en compte la moto et le scooter comme solution aux problèmes de mobilité que connaît notre pays alors que, selon le dernier rapport annuel de la société américaine Inrix (le premier fournisseur mondial de services d’info-trafic en temps réel), l’automobiliste belge a passé en moyenne 21 heures dans les embouteillages en 2016.
Un test en temps réel, effectué en mars 2017 entre Herent (Louvain) et Woluwe-Saint-Lambert, mettant en concurrence la voiture, les transports publics et le scooter, a ainsi montré que c’est le scooter qui arrive en premier à destination. « 20 minutes de gagné sur la voiture et près d’une heure sur les transports publics », indique la Febiac.
Une autre enquête, menée par la Febiac auprès de 170 motards en mars 2017, établit quant à elle que prendre la moto ou le scooter génère un gain de temps moyen de 19,5% par rapport à la voiture et de 57,5% par rapport aux transports en commun.
Enfin, une étude menée par Transport & Mobility Leuven a relevé que si 10% des automobilistes remplaçaient leur voiture par un deux-roues motorisé aux heures de pointe, les embouteillages diminueraient de 40%. « Mieux encore: les files pourraient entièrement disparaître si 25% des navetteurs se mettaient à la moto ou au scooter », souligne la Febiac.