L’Audi Grandsphere concept annonce les A6 et A8 électriques de demain
Après le avant-gardiste roadster Skysphere, Audi présente, avec le prototype Grandsphere, une berline beaucoup plus réaliste.
Longue de 5,35 m, large de 2 m et haute d’1,39m, la Grandsphere affiche des proportions de berlines « traditionnelles » et annonce en quelque sorte le style des futures A8, A6 et même A4 en version électrique. L’empattement de 3,19 m et les porte-à-faux courts donnent de la prestance à la voiture.La marque aux anneaux n’abandonne pas sa grande grille de calandre, mais la redéfinit de façon plus moderne. L’espace entre les roues avant et arrière autorise de loger une grande et fine batterie de 120 kWh, sans sacrifier d’espace habitable. La Gransphere illustre l’ambition de la marque dans le segment du luxe de demain, c’est-à-dire avec un haut degré de technologie à tous les niveaux, mais aussi des choix durables dès sa conception et dans le choix des matériaux composant l’habitacle. Dans la façon d’utiliser une voiture de standing, également, puisque la motorisation et la dynamique (en d’autres mots : les performances) ne figurent plus en tête des critères principaux… même si ce bolide dispose de 710 ch. Cela dit, l’usage modéré de cette cavalerie permet de disposer d’une autonomie de 750 km. La « sphère » de vie des occupants pendant leur besoin prend par contre un sens beaucoup plus essentiel.
Ecrans… en bois ou en laine
L’habitacle est la partie la plus surprenante de l’engin. Ony accède par quatre grandes portes à ouverture antagoniste. L’absence de pilier central rend l’installation tout à fait naturele à 4 adultes de grand gabarit. L’agencement à l’horizontale génère un sentiment d’espace vaste, en particulier lorsque le volant n’est pas en face du conducteur (mode conduite autonome). Les larges surfaces vitrées accentuent ce sentiment. Remarque : la géométrie particulière des vitres (moitié supérieure fortement inclinée, partie la plus large au niveau des yeux des occupants) sera bien reprise sur des modèles de série, d’après Audi.
Contrairement aux habitudes numériques actuelles, ici pas de batterie d’instruments ni d’écrans qui accaparent toute l’attention. Audi dit s’inscrire dans la tendance à la « détoxification numérique » à bord des voitures de luxe de demain. Au lieu de cela, les informations numériques sont reproduites sur des zones agréables à l’oeil comme le bois ou les pans de laine. Mais attention : pas de cuir, dans un désir de durabilité et de préservation des ressources naturelles. Le bois de charme recouvrant le tableau de bord (et faisant officie d’écran en temps voulu) est issu de la culture durable. Lorsque l’affichage est activé, il s’étale sur toute la largeur, avec un choix pour une juste luminosité, sans agresser les yeux (c’est encore loin d’être le cas de nos jours). Il peut s’agir de la cartographie de la navigation, mais aussi d’une vidéoconférence (voiture à l’arrêt). Dans tous les cas, la qualité d’affichage est limpide. Pour commander les fonctions, le MMI Touchless response, à utiliser de manière très intuitive avec les doigts. Cela dit, Audi a aussi intégré des commandes gestuelles et – plus innovant – à suivi oculaire. En résumé, une intéressante fenêtre sur les Audi haut de gamme de demain. Courant 2022, un autre prototype baptisé Urbansphere, exploitera ces qualités dans un registre plus compact et urbain.
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