L’Audi A1, bye bye Belgium…

La première Audi A1 est arrivée sur le marché il y a près de neuf ans déjà. Construite à Forest, elle faisait la fierté de nos concitoyens. La nouvelle génération perd son accent belge, puisqu’elle est produite en Espagne, mais elle gagne en muscles : elle virilise ses lignes et arbore une calandre sculptée.

On note aussi que cette petite Audi n’est plus disponible en trois portes, mais uniquement en cinq (Sportback). D’une génération à l’autre, le modèle grandit de 6 centimètres et dépasse désormais la barre des 4 mètres de long (4,03 m pour être précis). Sous ses dessus chics, l’A1 partage sa plateforme avec les roturières Seat Ibiza et VW Polo. L’accroissement du gabarit profite à l’habitabilité arrière mais aussi au coffre, qui atteint 335 litres banquette en place, ce qui reste moins qu’une Polo (351 litres). A l’avant, on trouve un grand écran central intégré, pilotant un système multimédia dernier cri. Le modèle peut aussi disposer du Virtual Cockpit, qui remplace les classiques compteurs situés derrière le volant par un écran multifonction sur lequel la carte de la navigation peut s’afficher en grand. La présentation est globalement chic mais certains plastiques durs déçoivent à ce niveau de prix. A l’arrière, deux adultes siègeront sans contorsions, mais le troisième se sentira à l’étroit.

Sous le capot, plus de diesel mais uniquement des moteurs à essence : le tricylindre 1.0 turbo de 95 ch (version baptisée 25 TFSI) ou de 115 ch (30 TFSI), le 1.5 turbo de 150 ch (35 TFSI) et le 2.0 turbo de 200 ch (40 TFSI). La version 30 TFSI est un bon compromis, surtout associée à la boîte robotisée. Et sa sonorité flatte l’oreille. L’A1 fait preuve d’une belle agilité en virages, mais on vous déconseille la suspension sport, trop percutante. Autre défaut : le tarif. Déjà élevé à la base, il gonfle surtout au gré des nombreuses et onéreuses options. L’A1 n’a donc rien perdu de son côté BCBG…

Par Olivier Maloteaux.