L’Alpine A110 : le succès ne se dément pas

Après une longue attente, la nouvelle Alpine est enfin arrivée sur le marché l’an dernier. Mais il n’y en avait pas pour tout le monde, puisque la version de lancement, baptisée  » Première Edition « , était limitée à 1.955 exemplaires, qui se sont écoulés en… cinq jours seulement !

Courant 2018 débutait la production des versions de  » grande série  » : les  » Pure  » et  » Légende « . Mais le succès ne se dément pas et les bons de commandes s’empilent. L’usine de Dieppe a dû augmenter sa cadence pour parvenir à suivre la demande.

Bien sûr, on reste plus proche de l’artisanat que de l’industrie lourde. Mais puisque plus de 5.000 commandes ont déjà été enregistrées, l’usine a décidé de gonfler sa production de 3.900 à 5.200 exemplaires par an. Aujourd’hui, il faut compter 10 mois d’attente pour réceptionner une nouvelle Alpine A110. Devant l’impatience de certains clients, on voit apparaître sur le marché de l’occasion des exemplaires de la  » Première Edition « , vendus plus chers qu’un modèle neuf ! Comptez entre 70.000 et 80.000 euros, là où le neuf varie entre 55.000 et 58.800 euros sans options.

On vous conseille pourtant d’être patient, car les nouvelles versions  » Pure  » et  » Légende  » disposent d’équipements de confort dont était privée la  » Première Edition « . On pense aux sièges à dossier réglable en inclinaison et dotés d’un système de chauffage, sans oublier la caméra de recul, très utile du fait d’une piètre visibilité arrière. Le choix de couleurs est également plus large sur les nouvelles versions. Des modèles qui ne perdent rien en plaisir sportif puisqu’ils partagent les mêmes châssis (structure et carrosserie en aluminium pour limiter le poids à 1.100 kilos) et moteur (1.8 turbo de 252 ch, associé à une boîte robotisée à double embrayage et sept rapports).

Ce coupé A110 saute d’un virage à l’autre avec agilité et danse joyeusement sans jamais se montrer piégeur. Une sportive authentique et bien sympathique, qui semble donc déjà être un  » collector « …

Par Olivier Maloteaux.