La voiture électrique aggrave-t-elle le mal des transports?

Selon plusieurs médias, les personnes sujettes au mal des transports risquent de souffrir davantage dans une voiture électrique que dans une voiture thermique. Le mal des transports, issu d’une sensibilité de l’organe de l’équilibre, serait pire à bord d’une voiture électrique.

Professeur en sciences du mouvement aux Pays-Bas, Jelte Bos confirme l’information, mais rappelle que la façon de conduire joue également un rôle. «Certaines voitures électriques haut de gamme peuvent accélérer très rapidement. Si vous n’êtes pas habitué, vous pouvez rencontrer des problèmes, même en tant que conducteur. En outre, ces voitures sont souvent équipées d’adaptive cruise control. Elles peuvent donc freiner et corriger leur trajectoire.

Aujourd’hui, de nombreuses études portent sur le mal des transports dans les voitures autonomes ; les constructeurs veulent éviter au maximum les mouvements qui rendent malade: l’accélération brusque, le freinage ou les virages serrés. En effet, dans ces voitures, tout le monde est passager, ce qui augmente considérablement le risque de mal des transports. Dans les voitures électriques «normales», en revanche, il y a toujours un conducteur, qui contribue à déterminer le risque de mal des transports: plus il conduit calmement, moins le risque est élevé», détaille ainsi le scientifique interrogé par Knack.