Les jours se raccourcissent et le passage à l’heure d’hiver est imminent. Nous, humains, sommes perturbés par ce nouveau rythme, mais les animaux (sauvages) également. Gare aux accidents.
Le risque de collision avec un gibier est inégalement réparti sur l’année. Il est particulièrement élevé d’octobre à décembre et pendant les mois d’avril et de mai. Les automobilistes ont donc intérêt à redoubler de prudence dans les semaines à venir. Comment ? En ralentissant simplement aux abords des zones boisées, la vitesse étant directement liée à la gravité de tels sinistres. Gardez à l’esprit que vous êtes censé pouvoir éviter tout obstacle… si vous respectez les limitations. Eviter un animal en arrivant trop vite et vous projeter contre une façade d’habitation ou un arbre entraîne d’autres cas de figure, donc d’autres complications. Rouler moins vite, c’est aussi laisser plus de « chance » à un animal sauvage qui se mettrait en tête de traverser devant vous. Si du gibier est présent sur la route ou au bord de la route, il est préférable de baisser les feux de route (les grands phares, mais aussi les coups de klaxon les font paniquer) et rouler lentement.
Police ou garde forestier
En cas accident avec un animal des forêts, certains comportements s’imposent. Le premier est d’activer ses clignotants de secours et sortir le triangle de sécurité. Ensuite, inutile d’essayer de bouger un animal blessé. La malheureuse bête n’est peut-être qu’étourdie et peut donc se relever et partir. Prudence. Directement ou via la Police, il vaut mieux prévenir un garde-forestier qui saura que faire en cas d’animal blessé et/ou mort. Ensuite il est conseillé de prendre des photos du lieu de l’accident, de l’animal et du véhicule afin de solidifier votre dossier auprès de votre assureur. Idéalement, les coordonnées d’un éventuel témoin renforcent vos chances d’indemnités. Et ne pas oublier le plus important : faire dresser un constat d’accident « de gibier » par la police (le délai est de 48 heures et il est primordial de le respecter). Si votre véhicule est immobilisé par l’accident, ce sera de toute façon une quasi-obligation.
Si chacun espère éviter de telles situations, il est sans doute sage de parcourir votre contrat d’assurance et reprendre connaissance de votre couverture à ce niveau-là. D’une compagnie à l’autre, les degrés de couverture varient. Rappelons que l’option « heurt d’animaux » est vivement conseillée aux habitants des zones rurales. Et dans le cas d’une collision avec un animal domestique (un chien en balade), c’est l’assurance de son maître qui doit vous indemniser… à condition de pouvoir identifier ledit maître.
