La Peugeot Rifter : la rupture…

Après le nouveau Citroën Berlingo et son clone l’Opel Combo, voici le troisième larron de la bande, qui reprend la base technique de ses cousins, mais change de nom : le ludospace Peugeot ne s’appelle plus Partner mais bien Rifter. Le but est de créer une  » rupture  » par rapport à l’ancien modèle et de s’émanciper du monde des utilitaires, dont est issu cet engin.

Pour se distinguer de ses cousins de chez Citroën et Opel, le Rifter se donne un style plus  » aventureux « , plus typé SUV, avec une garde au sol rehaussée. Le modèle est disponible en versions à cinq ou sept places et dans deux variantes de carrosseries (normale ou à empattement long). A bord aussi, le Rifter cultive sa différence par rapport à ses cousins : Peugeot lui a greffé son fameux i-Cockpit, avec un petit volant à fond plat et des cadrans installés en hauteur.

Pour le reste, l’habitacle est identique à celui des Berlingo et Combo : un espace de vie spacieux et bardé de rangements. On retrouve ici aussi des sièges de deuxième rang individuels et qui se rabattent dans le plancher pour dégager un espace de chargement plat. Et ce ludospace n’a rien à envier aux berlines et SUV en matière de sécurité, puisqu’il se dote d’une large panoplie d’airbags et d’aides à la conduite dernier cri (freinage d’urgence, détection des angles morts, etc.).

Le Rifter présente également un très bon compromis entre confort et tenue de route et on apprécie la position de conduite rehaussée, offrant une vue panoramique sur le trafic. Deux moteurs sont proposés : 1.2 turbo à essence (110 ch et bientôt aussi 130 ch) et 1.5 turbo diesel (75, 100 ou 130 ch). Vu le poids de l’engin et sa vocation à rouler chargé, on vous conseille le diesel, plus  » coupleux « . Et on opte pour la version 130 ch. Très abouti et agréable à vivre, le Rifter est l’un des meilleurs ludospaces du moment, mais il fait payer son style SUV, en étant plus cher (de 1.150 à 3.000 euros environ) que ses cousins de chez Citroën et Opel, pourtant techniquement identiques. A vous de voir si le look vaut la dépense…

Par Olivier Maloteaux.