La Lexus ES, l’alternative hybride

Dans le segment des grandes berlines chics, les constructeurs allemands dominent les débats, qui sont souvent orchestrés sous les vapeurs de diesel. Cette nouvelle Lexus se pose en alternative japonaise et compte sur son propulseur hybride pour séduire.

Il s’agit déjà de la septième génération de l’ES, modèle très populaire aux Etats-Unis et en Chine mais inconnu chez nous, où il n’était jusqu’ici pas vendu. L’ES remplacera désormais la GS. D’un gabarit similaire à celui des Audi A6, BMW Série 5 et Mercedes Classe E, cette nouvelle ES (4,97 m de long) est particulièrement spacieuse à l’arrière. Mais son coffre est plus petit que chez la concurrence. Et la banquette arrière n’est pas rabattable ! Ce qui est d’autant plus dommage que ce modèle n’existe pas en break, contrairement à ses rivales allemandes. A l’avant, la finition est soignée mais les commandes dispersées nuisent à l’ergonomie.

Techniquement, si les constructeurs allemands proposent des hybrides connectables sur secteur ( plug-in), cette Lexus se contente d’une version hybride  » classique « , dont la batterie est plus petite et non rechargeable sur une prise. C’est donc le moteur à essence qui recharge la pile. Le mode électrique n’autorise ici que deux à trois kilomètres d’autonomie d’affilée, mais la batterie se recharge très vite et le rendement global est très bon. Sur un parcours varié mené à l’allure du trafic, l’ordinateur de bord indiquait 6,2 l/100 km, soit la consommation d’une grande berline 2 litres diesel.

Malgré ses 218 ch cumulés, l’ES n’est pas très performante, mais cette traction affiche un bel aplomb en courbe et sa direction est plus précise que celle des autres Lexus. C’est cependant en conduite calme que cette hybride distille tout son charme : dans les bouchons, sa douceur et son silence ont des vertus anxiolytiques. L’ES est donc une alternative crédible aux berlines allemandes diesel, d’autant que son rapport prix/équipement et sa fiscalité sont globalement plus intéressants.

Par Olivier Maloteaux.