La BMW Z4 : retour aux fondamentaux

Pour cette nouvelle génération, la Z4 se drape de toile et non plus de tôle.

Un retour aux fondamentaux du roadster, qui la rend plus authentique. Trois variantes sont proposées : deux dotées de quatre cylindres (20i de 163 ou 197 ch et 30i de 258 ch) et une à six cylindres (M40i de 340 ch). Pour la transmission, le client n’a plus le choix : la Z4 n’est plus disponible avec une boîte manuelle… Pas même la 20i d’entrée de gamme testée ici, qui reçoit d’office une excellente boîte automatique à huit vitesses. Le moteur est souple et  » coupleux « , mais peu enjoué ; il n’affole jamais le compte-tour. L’échappement émet une sonorité rauque assez suggestive, mais on ne retrouve bien sûr pas ici la noblesse ni la mélodie d’un six cylindres.

La tenue de route est sportive : le train avant mord les virages et l’arrière est joueur. Le comportement devient par contre imprécis sur les mauvaises routes, où la sécheresse de la suspension nuit aussi au confort.

A bord, l’habitabilité est très honnête : les passagers ne jouent jamais des coudes et sont bien protégés du vent, assis fort bas dans des sièges sport tendus de cuir de série. De manière générale, l’équipement est d’ailleurs bien fourni.

Un bon point aussi pour les divers espaces de rangement (bacs ouverts et fermés, filet derrière les sièges) et la finition globalement soignée. Avec le retour à la toile (à la place de l’ancien toit rétractable en aluminium), le volume du coffre est identique, que le couvre-chef soit plié ou relevé. La soute affiche une belle contenance, similaire à celle d’une Mini cinq portes, par exemple.

Dans l’absolu, le prix d’achat est élevé mais, tout comme ses devanciers, ce roadster gardera assurément une belle cote dans le temps. Un beau jouet sympathique et pratiquement sans concurrence : la seule rivale directe est l’Audi TT Roadster ; les Mazda MX-5/Fiat 124 sont beaucoup moins chères mais moins  » premium « , tandis que les Jaguar F-Type et Porsche Boxster sont nettement plus onéreuses.

Par Olivier Maloteaux.