Comment garder votre voiture thermique le plus longtemps possible ?

Vous n’avez ni l’intention ni les moyens de passer au moteur électrique et vous comptez rouler encore un maximum de temps avec votre voiture essence ou Diesel ? Voici quelques conseils et rappels pour ménager la mécanique.  

Tôt ou tard il faudra, sans doute passer au moteur électrique. Mais en attendant et selon les législations en vigueur dans les différentes régions et/ou villes du pays, nombreux ont décidé de conserver leur voiture thermique le plus longtemps possible, c’est-à-dire jusqu’au moment où il leur sera interdit de circuler dans telle ou tell ville/région. Ne craignez pas de faire encaisser des centaines de milliers de kilomètres à vos moteurs, ils ont été conçus pour ça. Mais pas n’importe comment.

Tant qu’on peut et selon les kilométrages autorisés (oldtimers), beaucoup sont peu enclins à se séparer de leur bonne vielle auto.

Diesel : bien entretenir

Historiquement, le Diesel a longtemps été synonyme de moteurs indestructibles. Conception plus simple, nombre de pièces moindre, donc faible risque de pannes. C’était vrai jusqu’au début des années 90-200. Après, les Diesel se sont complexifiés avec la généralisation du turbo et des injecteurs. Plus performants, mais plus fragiles. Cela dit, pour les « gros rouleurs » le « mazout » supplante encore les mécaniques à essence, mécaniquement et économiquement, à condition d’effectuer plus de 40.000 km annuellement. Le Diesel est même déconseillé si l’on roule moins de 15.000 km par an et surtout en ville (risque d’encrassement de la vanne EGR et du filtre à particules).

Quelles pannes ?

Avec une voiture Diesel, les plus fréquemment rencontrées concernent les organes les plus récents ou modernes, comme le turbo, les injecteurs (de plus en plus fins) et bien sûr le filtre à particule (ce dernier pose actuellement un très grand nombre de problèmes lors du passage au contrôle technique). Sur les voitures essence, les pannes concernent surtout les organes électriques (alternateur) mais aussi la distribution (chaîne et courroie). Sans oublier les ajouts électroniques en tous genres (capteurs) qui peuvent immobiliser la voiture.

Cette Toyota a 12 ans, mais c’est une essence Euro V qui sera autorisée à rouler encore bien au-delà de 2030-2035. Autant la ménager!

L’entretien!

Pour tenir plus longtemps et sainement votre moteur thermique, le premier conseil est le plus évident : lui assurer un entretien régulier, c’est-à-dire au moins une fois par an et/ou en tenant compte de l’indicateur au tableau de bord (si votre voiture en possède un), ne serait que pour une vidange. Une huile propre soulage les pièces en mouvement. Pour l’entretien, choisissez toujours des pièces d’origine qui respectent toutes les tolérances. A l’usage, laisser toujours un moteur thermique monter à bonne température et ne le brusquez pas à froid. Plus généralement, une conduite trop nerveuse n’est pas conseillée.
Si votre voiture en est pourvue, utilisez le Start & Stop et le régulateur de vitesse. Le premier soulage l’utilisation du moteur et le second lui assure un fonctionnement régulier et non agressif.  Pouvoir rentrer sa voiture dans un garage est un atout. Les conditions extrêmes peuvent agresser certains composants (plastiques) qui, à leur tour entraînent la dégradation d’organes clés. Et surtout, plus précisément dans le cas des moteurs à essence, ravitaillez avec de la bonne essence. La SP95-E5 pour les moteurs post-1991 et l’E10 pour les blocs après 2000. La meilleure essence reste la 98.

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